Le jour où Anita envoya tout balader

le-jour-ou-anita-envoya-tout-balader-764859Je tiens à remercier les Éditions Denoël pour cette lecture.

Titre: Le jour où Anita envoya tout balader
Auteure: Katarina Bivald
Traductrice: Marianne Ségol-Samoy
Éditeur: Denoël
Catégorie: Littérature étrangère
Nombre de pages: 460
Parution : 11-05-2016

Résumé de l’éditeur

L’été de ses dix-huit ans, Anita Grankvist s’était fixé trois objectifs : apprendre à conduire une moto, acheter une maison et devenir complètement indépendante.
Presque vingt ans plus tard, Anita n’a toujours pas réalisé ses rêves. Elle mène une petite vie tranquille, seule avec sa fille Emma, et travaille au supermarché local. Le départ d’Emma pour l’université va bouleverser ce quotidien un peu fade. Anita réalise qu’elle va devoir gérer quelque chose qui lui a cruellement manqué ces deux dernières décennies : du temps libre.
Qu’à cela ne tienne, Anita commence à prendre des leçons de moto, se lance dans un projet impossible, apprend à connaître sa mère légèrement sénile, et tombe follement amoureuse.
Finalement, n’est-ce pas merveilleux de réaliser ses rêves d’adolescence à l’approche de la quarantaine?

Avis

Katarina Bivald est l’auteure du désormais célèbre La bibliothèque des cœurs cabossés, immense succès de l’année 2015. Grand coup de cœur, devenu l’un de mes livres préférés. Grâce à ce titre, les romans feel good ont gagné en notoriété en littérature.

Le jour où Anita envoya tout balader signe le retour de Katarina Bivald et sa plume qui nous fait du bien. Je vous préviens, si vous cherchez dans ce nouveau titre la copie de La bibliothèque des cœurs cabossés, passez votre chemin. J’ai vu des lecteurs déçus car ils n’avaient pas retrouvé le même univers que le premier titre de l’auteure. Le roman n’est certes pas parfait mais il a du charme et on y retrouve la patte de l’auteure suédoise.

A 38 ans, Anita n’a pas l’impression d’avoir une vie. Elle se retrouve encore plus perdue lorsque sa fille Emma quitte le nid pour aller à l’université. Le vide laissé par ce départ, amène Anita à se remettre en question et à vouloir ranimer ses rêves d’antan. Encouragée par ses amies, elle décide de se reprendre en main: entre ses cours de moto, l’organisation de la journée de la ville, son intérêt pour son moniteur et plus encore, Anita vit enfin! Les aventures qu’elle va vivre vont lui apprendre beaucoup sur elle-même et son entourage.

Le roman est avant tout une galerie de personnages attachants, ils sont nombreux et c’est un peu la marque de fabrique de l’auteure. Ce que j’ai apprécié c’est cette philosophie positive et l’optimisme ambiant de ce texte. Anita pourrait être n’importe quelle femme broyée par les responsabilités et qui au fil des années s’est oubliée, tout simplement. En réapprenant à vivre c’est l’espoir qu’elle va apprendre à apprivoiser. Anita est attachante et touchante à la fois, chaque nouvelle initiative lui permettait de s’ouvrir un peu plus chaque jour. Ce que j’ai le moins apprécié, ce sont les quelques longueurs dans le texte, quelques détails de trop qui alourdissent le tout plus qu’autre chose et le rythme était, à des moments, lent.

Malgré tout, j’ai beaucoup aimé cette lecture, très sympathique. C’est une bouffée d’espoir et avec un humour spécial dont seule Katarina Bivald a le secret. L’histoire n’est pas aussi passionnante que je l’aurais voulu mais j’ai tout de même apprécié ce roman pour son adorable Anita. Ses pensées positives qui donnent du baume au cœur et surtout pour son univers unique, parfaitement feel good.

Le jour où Anita envoya tout balader un beau roman feel good pour nous remonter le moral. Humour et tendresse sont au rendez-vous. Ce fut un plaisir de retrouver la plume de Katarina Bivald.

Citation

« J’ai parfois l’impression que ma vie est comme une pièce de théâtre à petit budget qui n’a pas les moyens d’avoir une scénographie assez importante pour créer des décors différents. »

« Je sais que ta vie te semble plus sécurisante comme ça. Mais la sécurité n’est pas quelque chose qu’on choisit. Pourquoi est-ce que ça doit être soit la sécurité, soit la passion ? »

Djihane S.

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