La concubine du Vatican

La concubine du vaticanJe tiens à remercier les éditions Presses de la cité pour cette lecture.

Titre: La concubine du Vatian
Auteur:
Kate Quinn
Traductrice : Catherine Barret
Éditeur: Presses de la cité
Nombre de pages: 512 pages
Catégorie:
Historique et aventure
Parution: 9 Juin 2016

Résumé

La famille Borgia est à nouveau réunie et cela ne présage rien de bon.
De retour à Rome, Giulia Farnese, maîtresse officielle du pape et désormais mère d’une petite fille, doit faire face aux nouveaux dangers qui menacent son clan. Sa cuisinière et confidente, Carmelina, est rattrapée par son secret : le couvent dont elle s’est enfuie pourrait bientôt la retrouver et elle n’est plus en sécurité.
Son garde du corps Leonello est quant à lui bien décidé à mettre fin à la série de meurtres qui, étrangement, secoue de nouveau la ville depuis le retour des Borgia. Anna était sa seule amie et il refuse de laisser son crime impuni sous prétexte qu’elle était une simple servante.
L’étau se resserre autour de nos trois héros qui ne peuvent compter que les uns sur les autres.

Avis

Pour coller au maximum à la vraie histoire des Borgia, Kate Quinn est obligée d’avancer rapidement dans son récit. C’est ainsi qu’entre chaque chapitre il peut se passer plusieurs jours voir plusieurs semaines. Mais paradoxalement, nous retrouvons nos trois personnages principaux la où nous les avions laissés à la fin du tome 1: Le serpent et la perle, entre les mains des français.

J’ai aimé me replonger dans le style si particulier de Kate Quinn. Elle arrive à nous transporter à travers l’époque de la renaissance italienne avec aisance. Le vocabulaire utilisé par ses personnages aide beaucoup à s’immerger dans cette vieille Rome. On a réellement l’impression de vivre à la fin du XVème siècle et de suivre la vie de Giulia, la maîtresse du Pape, de Leonello son garde du corps et de Carmelina sa cuisinière.  Kate Quinn marie à merveille des personnages ayant réellement existé et des personnages fictifs. Même si vous connaissez sur le bout des doigts cette période historique, vous serez surpris. L’auteure décale certains événement pour pouvoir garder une cohérence dans son récit, elle remanie certaines choses et en enjolive d’autres.

Si dans le premier tome je regrettais que certains personnages ressemblent beaucoup à ceux de Game of Thrones, dans La concubine du Vatican, ils évoluent et s’en détachent complètement. Leonello n’est plus le blagueur de service, il est devenu un peu amer après être passé si proche de la mort contre les français. Giulia n’est plus la frêle jeune fille qui refuse d’être mariée à un pantin pour pouvoir être à la disposition du pape. Elle s’émancipe, tient tête à sa Sainteté et n’hésite pas à le contredire en public. Concernant Carmelina, je dois dire que je l’ai un peu plus appréciée dans ce tome. Elle est certes exaspérante à placer son vocabulaire lié à la cuisine ou à la nourriture dans chaque phrase, mais elle accumule les ennuis qui donnent du piment à ses chapitres.

La concubine du Vatican est un très bon roman qui revisite la grande histoire des Borgia. 

Fabien S.

11 commentaires

  1. Je vais découvrir cette auteure durant l’été, puisque j’ai gagné l’un de ses romans : « La maîtresse de Rome » 🙂
    S’il me plaît, je me lancerais bien aussi dans « La concubine du Vatican », il a l’air bien (en même temps, en reprenant les Borgia, c’est forcément sympa).

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