La fille d’avant

la-fille-davantJe tiens à remercier les éditions Mazarine et babelio pour cet ouvrage dans une version hors commerce, tout simplement magnifique.

Titre: La fille d’avant
Auteur:
JP Delaney (Tony Strong)
Éditeur:
Mazarine
Genre: Thriller
Nombre de pages: 432
Parution: 08/03/2017

Résumé

C’est sans doute la chance de sa vie : Jane va pouvoir emménager dans une maison ultra-moderne dessinée par un architecte énigmatique… avant de découvrir que la locataire précédente, Emma, a connu une fin aussi mystérieuse que prématurée. À mesure que les retournements de situation prennent le lecteur au dépourvu, le passé d’Emma et le présent de Jane se trouvent inextricablement liés dans ce récit hitchcockien, saisissant et envoûtant, qui nous emmène dans les recoins les plus obscurs de l’obsession.

Avis

Dès les premières pages du livre, l’auteur a su me captiver. Non pas avec son histoire, mais avec son style de narration. Le roman a deux narrateurs: avant: Emma et maintenant: Jane. Durant tout le texte on alterne entre les chapitres de Jane et ceux d’Emma. Au départ, toutes les deux recherchent un nouvel appartement pour des raisons différentes mais dans le but de repartir à zéro, en quelques sorte. Toutes les deux refusent chaque appartement visité, jusqu’à ce qu’on leur propose le logement du One Folgate Street, un appartement peu cher, mais avec un bon nombre de contraintes et de règles:

Ne pas avoir d’enfants ni d’animaux pour les plus basiques. Interdiction de laisser traîner quoi que ce soit au sol en toute circonstance, pas de livres, pas de photos ni de meubles en kit pour les plus spéciales… Il y a de quoi se poser des questions sur ce propriétaire, cet Edward Monkford. Sans oublier qu’il choisit ses locataires en suivant certains critères, bien spécifiques…

Je fus happé par l’atmosphère pesante du livre. C’est troublant de lire les chapitres de ces deux femmes car ils sont assez similaires, je ne pouvais trouver qu’étranges toutes ces ressemblances. Toutes les situations identiques qu’elles vivaient, comme l’apparition du propriétaire au même moment ou encore que les paroles qu’il débite à Emma ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles qu’il raconte à Jane.

Au bout d’un moment j’étais mal à l’aise. L’auteur a réussi à me donner la chaire de poule devant le comportement malsain d’Edward Monkford. J’avais envie de crier alerte au psychopathe à tout bout de champ. J’arrêtais ma lecture pour prendre le temps d’encaisser chaque événement qui survenait. Evénements qui, seuls, n’avaient rien d’extraordinaire mais répétés ils deviennent vite plus dérangeants.

JP Delaney a réussi à me fasciner avec son histoire en quelques lignes seulement. Son thriller est excellent, je comprends pourquoi Ron Howard est en train de l’adapter pour le grand écran. Tout est là pour nous mener sur de fausses pistes et quand on croit deviner le fin mot de l’histoire, on a quand même tort.

L’auteur a une longueur d’avance sur nous, il anticipe les réactions du lecteur et joue avec. Pour moi, son thriller est réussi tout simplement parce que je n’ai pas pu le déchiffrer avant la toute fin. Il est génialissime grâce à sa narration et ses retournements de situation. C’est un coup de cœur.

Fabien S.

12 commentaires

  1. Bon et bien moi je n’ai pas vraiment été emportée :/ Ça se lit quoi, mais ça ne m’a rien procuré comme sensations :/
    Je me permets de faire un lien vers ton billet enthousiaste à la fin du mien pour offrir un autre point de vue que le mien 🙂
    Au plaisir de te lire,
    Cajou

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