Les Lumières de Cape Cod

Je tiens à remercier les éditions Belfond pour cette lecture.

Titre: Les lumières de Cape Cod
Auteure: 
Beatriz Williams
Traductrice: Julia Taylor
Éditeur: Belfond
Collection: Le cercle Belfond
Nombre de pages: 400
Catégorie: 
romance historique
Parution : 01/06/2016

Résumé

Christina, la troisième sœur de la famille Schuyler, la plus élégante, la plus douce, la plus parfaite. Mariée à Frank Hardcastle, homme politique très influent, Tiny mène une vie de gala et de cocktails dans les jardins cossus de Cape Cod, où les Hardcastle ont établi leur bastion. Mais alors que Frank est donné favori pour les élections présidentielles, deux événements viennent troubler la vie a priori idyllique de sa belle épouse : c’est d’abord les courriers menaçants d’un maître chanteur ; puis, les retrouvailles inattendues et déstabilisantes avec le vétéran Caspian Harrison, de retour de la guerre du Vietnam. Avec ce premier amour qui réapparaît, c’est tout le passé de Tiny qui ressurgit. Un passé bien moins lisse qu’il n’y paraît, fait de passion, de mensonges, de drames. Et dont l’écho, s’il venait à gronder, pourrait nuire à la réputation irréprochable de toute la famille Hardcastle…
Les sentiments ont-ils une place dans la course au pouvoir suprême ?

Avis

J’avais découvert la plume de Beatriz Williams avec La vie secrète de Violet Grant que j’avais beaucoup aimé. Les lumière de Cape Cod est le second tome de la saga Schuyler sisters qui met en scène, dans chaque tome, le destin incroyable de l’une des trois sœurs Schuyler. On avait découvert celui de Vivian et c’est autour de Christina, dites Tiny, de nous dévoiler ses secrets. Vous pouvez aisément lire ce second tome sans avoir lu le premier.

Le lecteur est plongé au cœur des années 60, au Etats-Unis. Tiny est mariée à un homme politique qui vise la maison blanche, Frank Hardcastle. Dans une famille qui accorde beaucoup d’importance aux apparences, à cette image parfaite que chaque jour il faut donner à voir au monde, Christina étouffe. De plus, elle reçoit depuis peu des lettres de chantage, avec des photos qui risquent de mettre fin à sa réputation mais également à la carrière de son mari. Quand un ancien amour, Caspian, refait surface rien ne va plus.

J’ai largement préféré Tiny et son histoire à Vivian. Je me suis beaucoup attachée à ce bout de femme qui tâche de paraître parfaite chaque jour de peur de décevoir sa mère, son mari et sa famille. Le récit se déroule en 1966 mais nous avons aussi droit à des chapitres se déroulant en 1964. Chapitres consacrés à la rencontre et l’évolution de la relation de Tiny et son véritable amour, Caspian qui n’est autre que le cousin de Franck. Mais cela, la jeune femme ne le savait pas à l’époque.

J’ai adoré lire ce roman car j’ai trouvé l’histoire passionnante. Entre drame et romance, c’était fascinant de se plonger dans le monde des femmes d’hommes politiques ou des femmes en général et les efforts qu’elles devaient faire pour plaire au public. Mensonges, secrets et scandales étouffés se côtoient pour nous offrir un cocktail explosif. Ce qui fait également le charme de ce roman, c’est son époque. L’Amérique des années 1960, très puritaine, où l’image de la femme était encore celle de la femme au foyer, même si l’on sent que les choses commencent un peu à changer.

Les mystères et secrets qui entourent les lettres de chantage et sa relation avec Caspian se dévoilent petit à petit. Beatriz Williams mène son récit avec brio et nous surprend avec des révélations inattendues et des retournements de situations dignes d’Hollywood. Sa narration est très dynamique et c’est le cœur palpitant que l’on suit dans le passé la romance de Tiny et de Caspian et que l’on imagine, dans le présent, tous les scénarios possibles pour qu’ils se remettent ensemble.

Les lumière de Cape Cod est une magnifique fresque romantique où l’amour, les convenances et autres intrigues politiques se côtoient pour nous livrer un récit poignant et des personnages profondément humains. Féminin et féministe, le roman nous plonge dans l’Amérique puritaine des années 60. Beatriz Williams nous la décrit parfaitement à travers sa très belle plume.

Djihane S.

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