Titre: Nana, tome 1
Auteur: Ai Yazawa
Éditeur: Delcourt
Catégorie: Shôjo
Pages: 180
Parution :  01/01/2003

Résumé

La première est rêveuse, rigolote et sensible, mais « cœur d´artichaut », un brin capricieuse et loin d´être indépendante. La seconde est plus mature, déterminée, un peu mystérieuse mais peut être d´une froideur qui glace le dos. Toutes deux s´appellent « Nana », ont un attrait pour l´art et ont vécu en province. Toutes deux vont connaître l´Amour et décider de partir pour Tokyo.

Avis

Quand j’étais adolescente, j’étais une Nana addict, je le suis toujours d’ailleurs. Je n’ai regardé que l’anime (plusieurs fois) mais malheureusement, il ne va que jusqu’au tome 12 sur les 21. Frustrée, j’ai entrepris d’acheter la suite que je n’ai jamais pris le temps de lire. Quand j’ai trouvé les 6 premiers tomes d’occasion, je me suis dit qu’il était temps pour moi de me replonger dans cette aventure qui m’avait fait vibrer.

On découvre deux filles, deux destins qui pour l’heure, ne se sont pas encore croisés. D’un côté, Nana Komatsu rêveuse et très superstitieuse, elle veut aller vivre à Tokyo. Sa particularité ? Elle tombe amoureuse, comme elle change de chemise. De l’autre, Nana Ôsaki, un peu plus sombre et les pieds sur terre. Sa particularité ? Elle est chanteuse, une très bonne chanteuse.

J’ai lu ce premier tome avec beaucoup de nostalgie. Il ne débute pas comme l’anime et j’ai trouvé le découpage des histoires des deux Nana original et intéressant. Elle ne se connaissent pas encore et on est plongé dans une partie de leur passé et ce qui va les amener à partir vivre à Tokyo. L’émotion était présente car ces deux adolescentes sont des personnages coup de cœur. Elles sont très différentes l’une de l’autre et on a envie de voir comment leur histoire va évoluer.

Pour moi Nana est un grand classique des Shôjo, un incontournable. Son histoire est profonde et ne manque pas de détails. Il ne met pas en scène des gamines écervelées qui couinent à chaque page mais de réels personnalités hétéroclites, bien travaillées. Le seul manga qui m’a presque autant ému que Nana, c’est Orange  d’Ichigo Takano (Tome 1 – Tome 2 – Tome 3 – Tome 4 – Tome 5). 

J’ai lu ce premier tome en écoutant en boucle la bande originale de l’anime Nana qui est excellente. Je ne me lasserai jamais de ces musiques chargées de souvenirs pour moi.

Ce premier tome est, sans surprise, un coup de cœur. Les deux personnages principaux sont introduits, ainsi que d’autres emblématiques qui vont graviter autour des deux Nana. L’émotion est au rendez-vous, une histoire recherchée, une magnifique plume émouvante et des personnages marquants et surtout inoubliables.

Êtes-vous des Nana addicts ?

Djihane S.