World of Warcraft: Traveler tome 1

Je tiens à remercier les éditions Bayard et Babelio pour cette lecture.

Titre: World of Warcraft: Traveler tome 1
Auteure: 
Greig Weisman
Traductrice: Emmanuelle Debon
Éditeur: 
Bayard jeunesse
Nombre de pages: 490
Catégorie: 
Fantasy
Parution : 07/03/2018

Résumé

Aram, 12 ans, a été abandonné par son père, Greydon, quand il était enfant. C’est dire s’il voit son retour d’un très mauvais œil… D’autant que Greydon l’embarque sur son bateau sans lui demander son avis. Là, Aram doit tout apprendre, sous la houlette d’une jeune fille particulièrement désagréable, Makasa.
Mais l’équipage est attaqué par une bande de pirates. Aram et Makasa, réfugiés sur un canot de sauvetage, échouent sur une côte sauvage. Seuls survivants, ils décident de prendre la route ensemble, guidés par une étrange boussole. Greydon l’a léguée à son fils, avec une mission : ne jamais s’en séparer. Mais elle ne désigne pas le Nord… Alors où les mène-t-elle?

Avis

Je n’ai jamais joué au jeu World of Warcraft, si j’ai accepté de recevoir ce livre en masse critique privilégiée c’est parce que le film de 2016 m’a beaucoup plu. L’univers d’Azeroth a quelque chose de fascinant et a été retranscrit a la perfection au cinéma. En revanche, en roman ça l’est un peu moins.

J’ai d’abord été déçu de ma lecture, la première partie m’a ennuyé. Aramar, le héros, est un jeune garçon de 12 ans qui est enrôlé sur le navire de son père un peu contre son gré. Pendant 150 pages on y suit sa vie sans grand intérêt, entre les disputes avec son père et ses séances de dessins de chaque personne qu’il rencontre. On y rencontre bien une faune digne de fantasy, mais comme chaque référence au bestiaire du jeu m’est inconnu, ça sonnait bien creux. Ajoutons à cela le ton très jeunesse du roman, il vise clairement un public de jeunes adolescents.

En revanche, dès que la deuxième partie débute, l’intrigue devient bien plus interessante. Aramar a un réel objectif, dommage qu’il ait fallu attendre plus de 150 pages pour que l’élément perturbateur déclenche quelque chose. A partir de la, l’histoire a commencé à m’intéresser un peu plus, je dirai même qu’à chaque page tournée, j’accrochais de plus en plus. Si bien qu’à un moment, j’en ai oublié que ce roman est une fantasy jeunesse. Peu importe si on ne connait pas les références du jeu World of Warcraft, l’action et le suspense de la troisième partie fait que le roman pourrait se dissocier du jeu.

Un début de tome écrit pour les fans du jeu, mais une fin haletante qui valide mon choix de ne pas avoir abandonné ma lecture. J’ai bien aimé ce premier tome de Traveler, la suite promet d’être interessante.

Fabien S.

4 commentaires

  1. Intéressant ! J’aime beaucoup les livres de WoW (j’y joues depuis 13 ans) et j’ai un faible pour ceux de Christie Golden.
    Je craignais que celui-ci soit trop jeunesse, mais si c’est que les 150 premières pages, ça va alors.
    Par contre, j’attendrais la sortie en poche. Merci pour ta chronique 😉

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