Hazel wood

Je tiens à remercier les Editions Milan pour cette lecture.

Titre: Hazel wood
Auteur: 
Melissa Albert
Traductrice: Maud Ortalda
Éditeur: 
Milan/ Page turners
Nombre de pages: 384
Catégorie: 
Young adult / fantastique
Parution : 25/04/2018

Résumé

« Ne t’approche sous aucun prétexte d’Hazel Wood. »
Ces quelques mots laissés par la mère d’Alice juste avant son enlèvement scellent à tout jamais le destin de la jeune fille.
Hazel Wood, la résidence légendaire d’Althea Proserpine, auteure des célèbres « Contes de l’Hinterland ».
Hazel Wood, d’où semblent échapper des personnages inventés par Althea.
Hazel Wood, où sa petite-fille, Alice, va devoir s’aventurer.
Hazel Wood, dont personne ne revient jamais.
Et si Hazel Wood était bien plus qu’un simple manoir?
Un leurre? Une porte d’entrée sur un autre monde? Et si Alice était bien plus qu’une simple New-Yorkaise? Une princesse? Une tueuse? Il était une fois… Hazel Wood.

Avis

Sous cette magnifique couverture se cache une histoire qui va vous faire voyager dans un monde fantastique, où réalité et conte s’entremêlent.

Alice et sa mère Ella ont passé leur vie à changer de lieu de résidence. Chaque fois qu’elles semblaient s’attarder quelque part, des événements inexpliqués se passaient autours d’elles. Elles semblent être poursuivies par la malchance. Notre histoire commence réellement lorsque les deux femmes reçoivent un faire part de décès annonçant la mort de la grand-mère d’Alice. Une célèbre auteure qui n’a produit qu’un seul livre: Les contes de l’Hinterland et qui vivait recluse dans sa demeure Hazel wood. La mère de la jeune fille pense qu’elles sont enfin libres… Ella disparaît et Alice se lance dans une quête pour la retrouver.

On pourrait croire que Hazel wood est un énième roman qui intègre le conte mais ce texte n’a pas son pareil dans son utilisation de ce genre. Loin des clichés du genre, Melissa Albert nous offre une histoire originale, sombre et inquiétante. Chaque fois que l’on pense avoir compris, elle nous surprend avec un rebondissement sorti tout droit de son imagination très fertile. Dès les premières pages du roman, je suis restée scotchée à la plume très addictive de l’auteure. Hazel wood se dévore, fascine et surprend.

J’ai eu un beau coup de cœur pour ce roman grâce à son univers riche, très bien élaboré et original. Deux parties ponctuent notre lecture et j’ai adoré les deux. D’un côté, la mise en place de l’univers qui nous fait nous poser un milliers de questions. On y trouve plein de mystère et d’événements plus étranges les uns que les autres. Alice devra faire équipe avec un garçon, fanatique de l’oeuvre de sa grand-mère. Leur enquête pour retrouver la mère d’Alice est troublante car les deux adolescents vont tomber sur des indices invraisemblables.

D’un autre côté, plus la quête avance plus on s’enfonce dans l’étrange et l’inexplicable. Cette seconde partie est un régal pour le lecteur. J’ai eu des palpitations cardiaques à la découverte de ce que l’auteure nous réservait. Quand les révélations arrivent, on reste bouche-bée. Melissa Albert est une véritable tisseuse d’histoires qui nous emprisonne dans un univers sans pitié, sombre et qui ne ménage pas ses personnages.

Mon coup de cœur n’aurait pas pu être possible si les personnages n’avaient pas été à la hauteur de l’univers développé dans ce roman. J’ai adoré Alice, on la découvre au fil des pages et notre intérêt pour elle ne peut que croître. Melissa Albert a d’ailleurs fait un travail incroyable. Elle pousse le souci du détail jusqu’à inventer une galerie de protagonistes aussi étranges que fascinants. La plupart font peur, d’autres font rêver et on n’a qu’une hâte, découvrir leurs secrets.

Hazel wood est un beau coup de cœur. Son univers est original, son histoire loin de tout cliché, aussi fascinante qu’addictive. Les personnages qui peuplent ce roman sont un arc-en-ciel de personnalités. Le conte est réinventé car Melissa Albert a su trouver le juste équilibre entre le côté sombre et glauque du genre tout en gardant son côté merveilleux et poétique. Oseriez-vous tourner la première page ?

Djihane S.

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