Darkest minds: Rebellion

Synopsis

Dans un futur proche, la plupart des enfants ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, sont classés par couleur en fonction du danger qu’ils représentent pour la société, et parqué dans des camps. Ruby, l’une des plus puissantes d’entre eux, parvient à s’en échapper pour rejoindre un groupe de jeunes en fuite à la recherche d’un refuge. Rapidement, cette nouvelle « famille » réalise que fuir ne suffira pas dans un monde où les adultes au pouvoir les ont trahis. Ils vont mener une rébellion, unissant leurs pouvoirs pour reprendre le contrôle de leur avenir…

Bande annonce

Avis

Je suis allé voir ce film sans rien savoir dessus, rien que l’affiche m’a attiré. Je suis sorti du cinéma ravi. J’ai beaucoup aimé le film et j’ai très hâte de voir la suite. À vrai dire, je savais juste que c’était une adaptation d’un livre young adult.

Si j’ai autant aimé, c’est parce que le contexte colle parfaitement à ce qui me plaît. Un virus mystérieux décime presque tous les enfants, les survivants sont dotés de pouvoirs. Il n’en faut pas plus pour titiller ma curiosité.

Tout d’abord bravo à l’auteure d’avoir imaginé l’histoire, puis bravo au réalisateur pour l’avoir mise en scène de cette façon. Je mets l’accent sur la réalisation parce qu’elle joue un rôle important dans la réussite du film selon moi. L’histoire en elle-même est très bien, mais elle ne révolutionne pas le genre. Sans une bonne réalisation, le film aurait pu être bien sans plus.

Dans les grandes lignes, l’histoire ne m’a pas surpris. Pour les amateurs du genre, c’est du classique et il est aisé de deviner où l’on va avec tous les indices disséminés ici et là. Mais peut importe, la réalisation est tellement bonne qu’on en oublie l’effet de non surprise. J’étais spectateur d’une histoire passionnante, visuellement magnifique avec des jeunes acteurs convaincants. Surtout Amandla Stenberg que je découvrais seulement parce que je suis passé à coté de Everything, everything.

Je ne sais pas si je lirai un jour l’oeuvre originale d’Alexandra Bracken parce que l’histoire n’est pas révolutionnaire. Je l’ai surtout appréciée pour sa réalisation. Mais ne serait-ce pas cette réalisation qui fait que certains éléments clés sont si prévisibles ? Une seule solution s’offre à moi, lire Les Insoumis, le titre original du premier tome, pour voir si la plume de l’auteure joue un rôle dans le succès de l’oeuvre. J’espère que le succès du film aura le mérite de mettre un coup de projecteur sur le livre qui n’était pas si connu que ça. Une nouvelle couverture est parue, bien plus jolie que les anciennes, avec un style tag au pochoir.

Darkest Minds est le film dont j’avais besoin en ce moment. Parfaitement réalisé, avec des acteurs bien choisis et une intrigue efficace. Il conviendra complètement aux fans du genre. J’ai beaucoup aimé.

Fabien S.

4 commentaires

  1. J’ai lu la trilogie d’Alexandra Bracken il y a un ans environ et après avoir vu le film, j’étais vraiment déçue. Il est vraie que l’histoire du virus n’est pas nouvelle, mais j’ai trouvée que la façon dont l’auteure l’avait utilisée était très bien écrire, avec des personnages forts et attachants.
    Je respecte à fond le fait que des gens aient apprécié le film, mais pour ma part, il y avait trop d’incohérences, de scènes clichées et Darkest Minds m’a fait pensé au Labyrinthe ou bien encore à Love, Simon. Ce sont des romans extraordinaires mais, une fois à l’écran, transformés en films américains bourrés d’effets spéciaux et de dialogues insipides pour l’un, et d’une trop grosse dose d’ambiance familiale pour l’autre.
    Aquilina.

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