Nous deux à l’infini

Titre: Nous deux à l’infini
Auteure: Fleur Hana
Éditeur: Harper Collins
Collection: &H
Catégorie: Romance contemporaine
Nombre de pages: 360
Parution: 07/03/2018

Résumé

Elle est incapable d’aimer un autre homme que lui. Il est incapable d’aimer tout court. Lola aime Dante. C’est une vérité universelle depuis qu’elle a croisé son regard, treize ans plus tôt, alors qu’ils étaient encore adolescents et que Dante sortait avec sa grande sœur. Aujourd’hui, elle décide de tenter le tout pour le tout : elle va le séduire, quitte à se faire passer pour une femme qu’elle n’est pas vraiment, une femme que Dante laissera entrer dans ses nuits.
Dante n’aime que lui. C’est une vérité indiscutable depuis la trahison qui a fait voler sa vie rêvée en éclats. L’homme qu’il était a disparu ; désormais, il enchaîne les coups d’un soir et est devenu ce que la vie a fait de lui : un sale type. Mais, lorsque Lola déboule au milieu de la nuit, il lui ouvre, même s’ils ne se sont pas parlé depuis huit ans. Cette fille est toujours la gamine insupportable, capricieuse et envahissante de ses souvenirs, mais elle a ce truc indéfinissable qui le touche. Alors, quand elle lui demande de l’héberger, il accepte.

Avis

Quel plaisir de me replonger dans une romance de Fleur Hana, l’une de mes auteures préférées. Dans ses histoires, il y a toujours ce petit quelque chose qui les rend uniques. Loin des clichés du genre, Nous deux à l’infini est un beau coup de cœur. Nous deux à l’infini est le premier tome de la série des Golden boys.

Lola débarque un soir, en catastrophe, dans le petit studio de Dante. Celui qu’elle aime et n’a pas revu depuis 8 ans. Elle n’ose pas lui dire et préfère élaborer des plans foireux pour essayer de le séduire. Elle va même jusqu’à lui proposer de l’héberger pour qu’il n’habite plus dans son logement délabré. Lola se sent piégée dans son propre jeu, rien ne va plus… Dante quand à lui, est partagé entre l’agacement et le trouble devant cette jeune femme aux multiples visages.

La plume de Fleur Hana est enchanteresse. L’auteure trouve toujours le ton juste pour nous faire autant pleurer que rire. Dans Nous deux à l’infini, elle nous concocte une potion complexe dont elle seule connait les ingrédients. Je me suis laissée emporter par ses mots, la poésie de son texte et la force qu’il en émane. L’histoire m’a touchée en plein cœur car elle était d’une authenticité troublante. Un récit sur la violence de l’amour et la passion charnelle.

L’un des éléments qui me fait tomber amoureuse des romans de Fleur Hana, ce sont les personnages qu’elle crée. Plus vrais que nature, on a envie de les consoler, de les secouer et de les emprisonner dans nos vies, le temps d’une lecture et même au-delà. Je ne suis pas prête à oublier Lola et Dante. Lola a l’air d’une petite chose fragile mais elle est loin d’être une demoiselle en détresse. Ce que j’ai apprécié chez elle, c’est le fait que malgré la puissance de son amour pour Dante et même si parfois elle se laisse submerger par ses émotions, elle sait dire non quand il le faut. Les personnages féminins de Fleur Hana ne sont pas faibles. Dante, le golden boy, gogo dancer est un fantasme ambulant. Il peut se monter dur mais on ne peut pas le détester quand on connait l’origine de ses blessures. Avec Lola, il forme un duo sexy, sensuel et touchant.

Nous deux à l’infini est une romance unique et sexy signée Fleur Hana qui sait manier aussi bien l’humour que l’émotion. Une histoire touchante, deux héros authentiques et troublants, des personnages secondaires solaires et un univers duquel on n’a pas envie de sortir. Le tout porté par la plume poétique et spécialiste des joutes verbales mémorables. Un beau coup de cœur.

Citations

« Je tombe un peu plus amoureuse de lui à chaque fois qu’il pose les yeux sur moi et j’ai trop peur de la chute, lorsqu’elle arrivera, le soit fatale. »

« Cette fois-ci je veux qu’il me désire de la même façon que je le désire. Pour ces moments comme celui-ci, pour nos regards qui se croisent à travers une pièce, pour le frôlement de ses doigts sur le dos de ma main, pour un sourire qui ne serait destiné qu’à moi, pour chaque seconde passée loin l’un de l’autre et qui le fera souffrir autant que je souffre de ses absences dans ma vie depuis 8 ans. »

Djihane S.