Codex Aléra tome 3: La furie du curseur

Je tiens à remercier les éditions Bragelonne.

Titre: Codex Aléra tome 3: La furie du curseur
Auteur: Jim Butcher
Éditeur: Bragelonne (Poche)
Traducteur:
Caroline Nicolas
Parution : 
11/09/2019
Catégorie: 
Fantasy
Nombre de pages:
769

Résumé

La corruption menace de détruire le royaume d’Aléra à tout jamais… Assoiffé de pouvoir et de richesse, Kalarus mène la rébellion contre le Premier Duc. En s’alliant avec un féroce ennemi du royaume, il déclare la guerre à Aléra.
Sur les ordres de son oncle, le jeune Tavi infiltre une légion et met en œuvre ses talents de Curseur et d’espion. Sa mission : réunir des informations sur le traître Kalarus. Il est loin de se douter que cette légion inexpérimentée et mal équipée sera bientôt la seule force qui puisse sauver Aléra d’une ruine certaine.

Avis

Chroniques: Tome 1Tome 2

Ce troisième tome est jusqu’à présent le meilleur de la saga. J’ai tout apprécié dans ma lecture, du début jusqu’à la fin. L’intrigue proposée par Jim Butcher était prenante, j’avais sans cesse envie d’en savoir plus, de voir les héros évoluer.

Il y a tout d’abord une ellipse entre ce tome 3 et son prédécesseur. Une ellipse crédible et bien menée. Elle ne tombe pas comme un cheveux sur la soupe, elle est expliquée et utile pour montrer l’évolution de Tavi, le héros principal. Il est maintenant un homme et s’ouvre à lui de nouvelles perspectives d’avenir. Son implication dans la vie politique du royaume ne pouvait se faire avant qu’il soit assez mature pour comprendre tous les tenants et aboutissants. Tavi est clairement devenu une personne forte et il s’assume dorénavant. Son « power up » ne se fait pas brutalement malgré l’ellipse. Ses nouvelles connaissances et aptitudes sont révélées petit à petit au lecteur en même temps qu’il découvre son plein potentiel. Tout se fait naturellement.

Le côté politique lui est archi présent. il commençait à prendre de l’ampleur dans le tome précédent mais il atteint son paroxysme dans La furie du Curseur à travers la trahison devenue officielle de Kalarus et l’implication de tous les personnages.

Tous les protagonistes sont mêlés de loin ou de près au coup d’état de Kalarus. De manière générale je trouve que ce tome est moins fantasy. Il y a certes les Furies et les Canims mais sinon très peu d’éléments nouveaux pour étoffer l’univers. Je dirai même que l’auteur a exploité toute ses pistes des tomes précédents pour nous concocter ce troisième tome. Ou alors les pistes n’étaient que des indices pour rendre ce tome 3 excellent.

Hormis le côté politique, l’autre facette prépondérante est celle de l’armée. Tavi doit se faire passer pour un subtribun logistica dans la toute nouvelle légion Imperia. Une légion créé avec des soldats de tous les Duchés pour rassembler et empêcher d’être utilisé par un quelconque Duc. J’avais des doutes quant aux similitudes entre Codex Alera et l’empire Romain, ils sont maintenant confirmés. Les historiens parlent clairement de l’empire Romain comme une ancienne civilisation sans savoir faire parce qu’ils n’avaient pas de Furies. Un peu comme notre civilisation qui ne pouvait croire que les Égyptiens aient pu construire les pyramides sans machines. Les aventures de Tavi dans cette légion étaient passionnantes et trépidantes jusqu’au bout.

Les seuls passages un peu moins intéressants étaient ceux d’Isana ou on en apprend plus sur les dernières paroles qu’elle se prononce à elle même à la fin du tome 2. Contextualiser ses déclarations, leur donner une histoire ne m’a pas plus emballé que ça. Les faits en eux-mêmes sont captivants et prometteurs pour la suite, mais les détails pas forcément indispensables.

Ce troisième tome de Codex Alera confirme que la série  gagne en intérêt tome après tome. J’ai eu un coup de coeur pour La furie du curseur.

Fabien S.

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