Le fléau des rois, tome 1: Le chœur des dragons

Je tiens à remercier les éditions Bragelonne pour cette lecture.

Titre: Le fléau des rois tome 1: Le chœur des dragons
Auteure: Jenn Lyons
Éditeur: 
Bragelonne
Traducteur:
Louise Malagoli
Parution :
27 mai 2020
Catégorie: 
Fantasy
Nombre de pages:
696

Résumé de l’éditeur

Kihrin a grandi dans les quartiers pauvres de la Cité capitale. Voleur et fils de ménestrel élevé dans une maison close, il a été bercé par les fables évoquant des princes disparus et des aventures trépidantes. Lorsqu’il est malgré lui désigné comme le fils perdu d’un seigneur cruel et corrompu, Kihrin se retrouve à la merci des querelles de pouvoir et des ambitions politiques qui animent sa nouvelle famille.

Quasi prisonnier, Kihrin découvre qu’être un prince disparu n’a pas grand-chose à voir avec les histoires des ménestrels. D’ailleurs, il s’avère que celles-ci lui ont bien menti : sur les dragons, les démons, les dieux, les prophéties… et l’idée que le héros gagne toujours à la fin.

Peut-être Kihrin n’est-il pas ce héros, finalement. Car il n’a pas pour destin de sauver le monde… mais de le détruire.

Avis

La première chose qui m’a frappé dans ma lecture, c’est le style de narration. Ce livre est en fait la retranscription par Thurvishar D’Lorus d’une conversation entre Serre et Khirin au sujet de la vie de ce dernier. La retranscription se traduit par des chapitres alternant leurs deux points de vue.  Kihrin lui-même commence son histoire lorsqu’il est esclave tandis que Serre remonte bien plus loin, lorsqu’il était voleur. Deux temporalités se mélangent et j’avoue avoir été un petit peu perdu au tout début.

Les premiers chapitres sont très courts et nous n’avons pas le temps de nous habituer aux personnages que l’on en découvre d’autres à une autre époque. Dès lors que mon intérêt était piqué au vif, le chapitre se terminait et on passait à autre chose. J’ai déjà vu se principe, mais ici, couplé à des chapitres courts, j’ai vraiment été frustré. L’autre détail qui casse le rythme de la lecture, ce sont les annotations de Thurvishar sur tel ou tel sujet. Soit pour apporter une précision, soit pour contredire un personnage.

Heureusement, au bout d’une centaine de page l’intrigue prend forme, on voit où l’auteur nous emmène. On comprend de mieux en mieux l’univers créé par Jenn Lyons ainsi que ses subtilités. Ces subtilités justement sont originales et une fois qu’on les a cernées, le livre prend une toute autre dimension. J’ai pris une claque devant l’ingéniosité de l’auteur. Même certains éléments ennuyants du début comme les annotations de bas de pages de Thurvishar deviennent intéressantes. Chaque élément est intégré au récit au bon moment pour que les événements soient compris lorsqu’ils doivent l’être. Il y a même des indices sur les révélations finales qui sont disséminés tout au long du roman. Une seconde lecture pourraient en révéler plusieurs qui m’ont échappé.

L’histoire de Jenn Lyons est passionnante. J’ai adoré me plonger dans son univers qui apporte un vent de fraîcheur dans le monde de la fantasy, que cela soit grâce à la forme ou le fond. J’ai passé un excellent moment.

Fabien S.

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