Chronique du premier tome

Avis

Je me souviens avoir eu énormément de mal à entrer dans le premier tome tellement le langage de la saga est complexe. J’avais mis ça sur le compte du genre, je ne suis pas un adepte de la science-fiction. Finalement c’est plutôt l’auteur qui construit ses livres ainsi car le processus s’est reproduit pour ce second tome. Je connaissais pourtant les personnages principaux et l’intrigue globale, mais il m’a fallu du temps avant de me replonger entièrement dans l’univers.

Encore une fois, le lexique en fin de volume a ses limites. C’est assez dommageable de chercher trois mots incompris dans la définition de celui qu’on venait de comprendre. Il y a aussi le fait qu’un an sépare ma lecture du premier tome avec cette suite. D’ordinaire, je me souviens bien de ce que je lis mais pour cette œuvre, j’ai eu plus de mal. J’avais complètement oublié certains passages entiers, à tel point que je me suis demandé s’il n’y avait pas une ellipse entre les deux tomes.

Comme avec le tome précédent, une fois l’intrigue resituée, la refamiliarisation avec le langage utilisé et l’introduction de l’élément déclencheur, je suis retombé sous le charme de l’histoire. Je suis totalement conquis par cette saga qui narre la vie d’Hadrian Marlowe, un noble déchu qui voue sa vie à comprendre la menace extra-solarienne et souhaitant faire la paix avec eux quand ces même ennemis ne pensent qu’à détruire monde après monde.

Le premier tome était jouissif de par la progression du héros après sa déchéance. Ce tome-ci est une succession de mésaventures, le prélude à sa longue vie incomprise, semée de déconvenues et empli de tristesse. Le titre du volume semble y faire référence. Les ténèbres hurlantes ne sont-elles pas le quotidien d’Hadrian ?

Toujours aussi charmé par la plume philosophique et mélancolique de Christopher Ruocchio. Les ténèbres hurlante est un coup de cœur.

Fabien S.