Une libération

libération

Titre: Une libération
Auteur:
Nicolas Rabel
Éditeur:
Pocket
Nombre de pages: 658 pages
Catégorie:
Littérature et documents
Parution: 14/08/2014

La Libération de Paris vécue de l’intérieur

« Après le meurtre d’un des pensionnaires, un commissaire fait irruption dans une maison de retraite en Bretagne. Il vient interroger tous les résidents pour tenter de faire la lumière sur son affaire. Parmi eux, Odette Dulac, une vielle femme qui tricote des layettes … et des souvenirs.

Paris, 1940. Odette a 19 ans quand les Allemands pénètrent dans la capitale. Son entrée dans la Résistance marque la fin de l’insouciance de sa jeunesse. Sous l’Occupation, elle va devoir faire face à des responsabilités trop grandes pour elle, à des évènements qui la dépassent …

Son entretien avec le commissaire Bellanger tourne à la confession. Une vraie libération pour Odette qui peut enfin chasser ses fantômes … »

Avis

En me baladant dans le rayonnage d’une librairie (comme toujours), mon regard tombe sur ce livre. La couverture, de ce beau rouge, m’a attirée tout de suite. Au titre évocateur : Une Libération.

Je m’empare du roman et je lis le résumé. Ooh un sujet que j’affectionne particulièrement: La 2nde Guerre Mondiale, l’Occupation de Paris.  Hop, je l’achète. Et une fois n’est pas coutume, je commence directement la lecture dans le RER.

Instantanément, je fais corps et âme avec le récit. L’histoire débute tout de suite, sans prologue, sans préparation. Nous sommes directement confrontés à une réalité brutale : les violences physiques et psychiques subies durant les arrestations par les Allemands, dès 1940. Et ce sujet n’est pas tenu secret… La description de chaque sévices sera crue, mais tellement réaliste… C’est cela qui nous emporte rapidement dans le récit, j’ai ressenti les mêmes douleurs.

L’autre chose qui m’a beaucoup plu et m’a déstabilisée par moment c’est l’alternance entre le passé et le présent. Ce genre de répartition dans un roman nous donne obligatoirement envie de continuer notre lecture. En mêlant les deux périodes, l’histoire se tisse doucement, et ce, jusqu’au dernier mot.

Odette Dulac, la narratrice du roman, a 19 ans au début du roman. Cette jeune femme incarne la vraie France de l’époque, elle se battra pour son pays jusqu’au bout malgré les sévices des Allemands et entre dans la Résistance afin de faire valoir ses idées. Son caractère me stupéfait encore maintenant. Oui ce livre m’a marquée (Surtout quand on connait la fin).

Ce roman est un joyau à posséder et je suis ravie de l’avoir lu. J’ai vécu, grâce à ses 658 pages, un moment historique. La situation de l’époque libère en vous ce sentiment de colère face aux Allemands du Reich (que vous ne soupçonniez pas …) et une forte empathie envers ces français qui ont tant souffert.

L’essence même de ce roman réside dans un secret gardé par Odette pendant pratiquement 70 ans. Elle a réussi à vivre avec toute sa vie. Jusqu’au jour où elle fait la rencontre libératrice avec le commissaire Bellanger.

                                                                                                                                 Pie Coquette.

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