If we were villains

Je tiens à remercier Big bang pour l’envoi de ce titre.

Titre: If we were villains
Auteur: M. L. Rio
Traductrice: Louise Malagoli
Éditeur: Big bang
Parution :
 04/10/2023
Catégorie: 
Thriller young adult
Nombre de pages: 
 512

Résumé

Oliver Marks termine de purger sa peine de dix ans de prison pour un meurtre qu’il n’a peut-être pas commis. Le jour de sa libération, il est accueilli par l’inspecteur Colborne, l’homme qui l’a mis en prison. Ce dernier prend sa retraite, mais avant cela, il veut savoir ce qui s’est réellement passé il y a dix ans… Au sein d’un groupe de sept jeunes acteurs étudiant l’œuvre de Shakespeare dans une académie artistique d’excellence, Oliver et ses amis jouent les mêmes rôles sur scène et dans la vie : le héros, le méchant, le tyran, la tentatrice, l’ingénue… Mais lorsque la distribution change et que les seconds rôles remplacent les stars, tout tourne au drame et l’un d’entre eux est retrouvé mort. Les survivants sont alors confrontés à leur plus grand défi d’acteur : convaincre la police, et surtout eux-mêmes, de leur innocence.

Avis

Je pense que ce qui m’a animée durant toute ma lecture est la curiosité. D’autant plus que le prologue du roman est intriguant. Il s’ouvre sur un personnage qui s’apprête à sortir de prison après avoir purgé une peine de dix ans. J’avais envie de savoir comment Oliver s’y est retrouvé. Tout comme l’inspecteur Colborne, je voulais découvrir les secrets de cette bande d’amis, sept étudiants en théâtre, dont l’établissement va se transformer en scène d’une tragédie Shakespearienne.

C’est aussi cette curiosité qui m’a donné envie de finir ma lecture. Dans l’ensemble j’ai bien aimé le récit ou plutôt la tension qui augmentait crescendo, jusqu’au moment du crime. Ensuite, les révélations finales et le fin mot de l’histoire. En ce sens, le thriller fait son job. L’ambiance était sombre et j’avoue que cette attente m’a également parue longue entre ces rebondissements. Sur le plan de la forme, le roman est découpé en actes, scène et dialogues à l’image de l’univers Shakespearien qui se décline sous nos yeux. Cela se voit que l’autrice est une grande fan de l’auteur. Le livre appartient à ce nouveau genre qui est à la mode, en ce moment: la Dark academia. J’avais envie d’explorer cette catégorie qui se passe dans un cadre académique d’élites, comme une université. Notons que les références à la culture et à la littérature classiques sont légions. Vous pouvez y retrouver une société secrète, des tensions de tout genre dont amoureuses et des relations toxiques. Et surtout un meurtre. If we were villains reprend tous ces codes, sauf celui de la société secrète.

Les personnages sont difficiles à apprécier, je ne sais pas si cela a été voulu par l’autrice. Ils avaient tous leurs vices et un côté obscur (de la force lol) qui ressortaient de plus en plus au fil des pages. D’autant plus qu’ils manquaient de profondeur. J’aurais aimé qu’il soient plus machiavéliques, plus calculateurs. C’est pour cela que je n’ai pas eu un protagoniste préféré et je n’ai pas réussi à retenir tous leurs noms hormis celui d’Oliver que je suivais peut être avec un peu plus d’attention que les autres. Il y en a un que j’ai tout particulièrement détesté, Richard, car il était égoïste, méchant et insupportable au quotidien.

En somme, ce « phénomène Tiktok » a su titiller ma curiosité et me donner envie de finir ma lecture. L’univers est sombre et le concept intéressant, néanmoins, j’ai trouvé que les personnages manquaient de profondeur et que le crime n’est pas autant élaboré que je l’aurais voulu. Le roman m’a rappelé l’ambiance des films thriller/horreur que j’aimais dans les années 1990/début 2000 tels que Scream, Souviens-toi l’été dernier, Destination finale, etc. (ça ne rajeunit pas tout cela).

Djihane.

2 commentaires

  1. Personnellement c’était un grand oui ! Le suspens, les personnages, l’intrigue, l’ambiance à mi-chemin entre Dead Poets Society et les vibes académiques de Harry Potter… Une histoire qui parle de passions de lecteurs après tout, mais aussi de vices. Parfait pour m’avoir sortie de ma panne de lecture

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