Je tiens à remercier les éditions Slalom pour cette lecture.
Titre: Angel of Greenwood
Auteur: Randi Pink
Traductrice: Marie Chuvin
Éditeur: Slalom
Nombre de pages: 304
Parution : 25/01 /2024
Résumé
En 1921, Greenwood fait figure d’utopie. Ce quartier de Tulsa, dans l’Oklahoma, est un lieu unique dans lequel, en pleine ségrégation, une communauté noire vit en paix et prospère depuis plusieurs années. Parmi ses habitants, Isaiah, 17 ans, dissimule son amour pour la poésie derrière une image de fauteur de troubles. Angel, 16 ans, n’a pas beaucoup d’amis mais est toujours volontaire pour aider son entourage. Rien ne semble les réunir… jusqu’au jour où leur professeure d’anglais leur confie la mission de créer une bibliothèque mobile pour les familles défavorisées. Une menace plane néanmoins sur leurs sentiments naissants. La violence est aux portes de Greenwood et il lui suffit d’une nuit pour tout dévaster.
Avis
Je ne savais pas trop quoi en penser jusqu’à l’avoir fini. D’un côté, je trouve important de parler de thèmes forts dans la littérature young adult. Ici, un fait méconnu, une tragédie survenue en 1921, dans une petite ville nommée Greenwood. En plein cœur de la ségrégation, cette ville semblait être un endroit hors du temps où la communauté noire vivait dans une paix fragile. Deux adolescents, que tout oppose, vont tomber amoureux… néanmoins, l’autrice instaure, petit à petit, un climat inquiétant qui annonce l’arrivée de sombres événements. Le roman met ainsi en lumière haine qui était bien enracinée dans la société américaine de l’époque. Un racisme qui n’a hélas pas disparu de nos jours dans le monde. Et c’est à travers ce genre de tragédies que l’on voit l’importance de la prévention et de l’éducation à l’ouverture d’esprit.
D’un autre côté, ces thématiques mises de côté. Je pense que j’aurais aimé que les événements qui ont touché Greenwood soient un peu plus mise en avant et cela dès le début du roman. J’ai trouvé long le processus de « l’avant » avec la romance d’Angel et de Isaiah. Ce qui était intéressant avec ces deux-là c’était plus leurs débats sur la ségrégation que leur histoire d’amour en elle-même. Pourtant j’aime le genre. Ici, je l’ai trouvé hors propos. C’est dommage que ce ne soit que les dernières pages, trop rapides à mon goût, qui ne se focalisent vraiment sur le fait historique.
En bref, des sujets importants sont traités dans ce roman, j’aurais aimé néanmoins que le sujet soit plus approfondi. J’ai bien aimé dans l’ensemble mais il me manquait un petit quelque chose.
Djihane.
