Latium, tome 1

latium1Je tiens à remercier les Editions Denoël pour cette lecture.

Titre: Latium, tome 1
Auteur: 
Romain Lucazeau
Éditeur: Editions Denoël 
Nombre de pages: 464
Catégorie:
Science-fiction
Parution: 03/10/2016

Résumé 

Dans un futur lointain, l’espèce humaine a succombé à l’Hécatombe. Reste, après l’extinction, un peuple d’automates intelligents, métamorphosés en immenses nefs stellaires. Orphelins de leurs créateurs et dieux, esseulés et névrosés, ces princes et princesses de l’espace attendent, repliés dans l’Urbs, une inéluctable invasion extraterrestre, à laquelle leur programmation les empêche de s’opposer. Plautine est l’une d’eux. Dernière à adhérer à l’espoir mystique du retour de l’Homme, elle dérive depuis des siècles aux confins du Latium, lorsqu’un mystérieux signal l’amène à reprendre sa quête. Elle ignore alors à quel point son destin est lié à la guerre que s’apprête à mener son ancien allié, le proconsul Othon. Pétri de la philosophie de Leibniz et du théâtre de Corneille, Latium est un space opera aux batailles spatiales flamboyantes et aux intrigues tortueuses. Un spectacle de science-fiction vertigineux, dans la veine d’un Dan Simmons ou d’un Iain M. Banks.

Avis

J’avais très envie de découvrir ce roman de science-fiction, le synopsis avait titillé ma curiosité. Malgré le fait que le roman soit de qualité, je sors de cette lecture un peu mitigée.

Dans un monde où l’humanité n’existe plus mais a laissé derrière elle des intelligences artificielles qui attendent le retour de leurs créateurs. Toutes ces IA ne sont pas d’accord sur la marche à suivre et il a suffit d’un signe… tout va changer.

Quand je lis un texte de science-fiction, il est important pour moi de retrouver un index ou un guide expliquant le vocabulaire utilisé par l’auteur. Surtout quand ce même texte utilise un vocabulaire technique ou des néologismes dont le sens peut échapper au lecteur. De ce fait ma lecture fut fastidieuse car je ne comprenais pas tous les termes utilisés par l’auteur et il fallait parfois que je relise certains passages. Même la présence de notes de bas de pages contribuait plus à nous sortir du récit que nous le rendre plus accessible.

 Je ne lirai pas le tome 2 car j’ai trouvé que ce texte ne correspondait pas à mes goûts en matière de science-fiction  ou peut être que c’est le sous-genre du Space-opéra qui n’a pas su me séduire. Bien sûr, il pourra plaire à d’autres lecteurs.

L’idée de mettre en scène des automates qui évoluent dans un monde sans Homme est originale. Ceux-là sont programmés à ne pas résister à une éventuelle invasion humaine, même si certains œuvrent pour se débarrasser de cette contrainte inscrite en eux et tentent de trouver des alternatives. Ils voudraient pouvoir se battre pour se défendre contre ce qu’ils appellent les barbares. Romain Lucazeau a des sources d’inspiration diverses, comme la culture hellénique qu’il exploite bien.

Même si Latium n’a pas su me séduire, il trouvera sûrement des lecteurs qui pourront l’apprécier.

Djihane S.

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