Sans oublier

Je tiens à remercier les Editions Charleston pour cette lecture.

Titre: Sans oublier
Auteure: 
Ariane Bois
Éditeur: Editions Charleston
Parution : 22/01/2019
Catégorie: 
roman contemporain
Nombre de pages:
272

Résumé

Lorsqu’elle apprend l’accident qui a coûté la vie à sa mère, une jeune femme voit sa vie exploser. Tout se délite et s’obscurcit dans le ciel de sa mémoire. L’onde de choc atteint ses enfants et son mari. Pour enrayer cette chute libre, il lui faut partir, tenter de se retrouver pour sauver les siens. Récit d’un crash intime, d’une fugue maternelle sur les traces d’un silence familial, Sans oublier raconte comment, pour devenir mère, il faut d’abord cesser d’être une fille.
Une écriture intense qui réconcilie de façon saisissante la noirceur du deuil et la rage de vivre.

Avis

Sans oublier est un roman qui relate le processus de deuil d’une jeune femme qui apprend la mort accidentelle de sa mère.

Je pense que je suis passée complètement à côté de ce livre. Le thème de perte d’un être cher, de plus, une mère aurait pu me bouleverser et je m’attendais à l’être. Toutefois, dès les première pages, la plume d’Ariane Bois a instauré une distance entre moi et son texte. C’est la narration de ce récit qui ne m’a d’abord pas séduite.

Il y avait un ballet incessant entre passé et présent: plus on en savait d’avantage sur la relation du personnage avec sa mère et/ou sa famille, plus on se demandait pourquoi l’héroïne part totalement en vrille alors qu’il est clair qu’elles n’étaient pas si proches que cela.

Ce qui m’a fait totalement me décrocher de la lecture, c’est définitivement le comportement de cette mère de famille face au deuil. Je peux comprendre que cela puisse être dur, mais je ne peux pas cautionner ce qu’elle a fait à son mari et à ses enfants, sans trop rentrer dans les détails. En plus de ne pas connaitre son nom dans le récit, je l’ai trouvée égoïste parce que pour moi le deuil ne justifie pas ce qu’elle a fait. Vous vous en doutez, je ne me suis pas du tout attachée à elle, ni aux autres personnages qui n’ont pas de nom non plus. Le mari est appelé tout simplement « L’homme ».

Je n’ai malheureusement pas été séduite par ce texte, ni par sa narration et encore moins par son héroïne et ses choix. Je suis donc passée complètement à côté.

Djihane S.

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