Nous ne sommes pas libres

Je remercie les éditions Akata pour cette lecture.

Titre: Nous ne sommes pas libres
Auteur: 
 Traci Chee 
Traductrice: Victoria Seigneur
Éditeur: Akata
Collection: young novel
Nombre de pages: 412
Catégorie: 
Historique
Parution :
03/10/2022

Résumé

Peu après les bombardements de Pearl Harbor, quatorze adolescents voient leur vie bouleversée quand le gouvernement décide d’expulser de chez elles plus de cent mille personnes nippo-américaines pour les envoyer dans des camps d’incarcération.
Alors que la guerre fait rage et que le monde semble déterminé à les haïr, ces adolescents doivent s’unir malgré le racisme et l’injustice qui menacent de les séparer.

Avis

J’avoue que je me sens très mal à l’aise avec le fait d’être passée à côté de cette lecture. Les sujets traités sont forts et pertinents: les racisme et injustice subies par les citoyens nippo-américaines lors de la seconde guerre mondiale, après l’attaque de Pearl Harbor par le Japon. J’avais beau être en colère et très attristée par le sort des personnages, je n’ai pas réussi à m’immerger dans le texte de Traci Chee. Je n’ai pas du tout adhéré à sa plume et je trouvais qu’on partait trop dans tous les sens. On suit pas mal de protagonistes, j’ai trouvé cela déroutant. Une fois ma lecture terminée, je ne saurai vous citer le nom d’un seul d’entre eux. Ils ne m’ont pas marquée car je trouve qu’ils manquaient de profondeur. On ne passe pas non plus assez de temps avec chacun pour que l’on puisse s’y attacher.

Je salue néanmoins le travail documentaire de l’autrice investie d’une mission, d’un devoir de mémoire. En effet, voici une période historique dont on parle très peu. Je reste toujours ébahie par le pouvoir de la haine dont l’Homme est capable. Rejeter au lieu d’essayer de comprendre l’autre ou faire preuve de bienveillance. C’est plus facile de trouver un bouque émissaire que de choisir la paix et l’entraide.

Je n’ai pas été vraiment transcendée par cette lecture malgré le fait qu’elle parle d’une période historique dont on parle peu. Le récit (trop) choral et les longueurs ont eu raison de moi. D’autant plus que j’ai trouvé les personnages creux.

Djihane.

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