Beasts of Prey, tome 1 : Que la chasse commence

Je remercie les éditions De Saxus pour cette lecture.

Titre: Beasts of Prey, tome 1 : Que la chasse commence
Auteur: Ayana Gray
Traducteur:  Gaspard Houi 
Éditeur: De Saxus
Parution :  10/11/2022
Catégorie:
fantasy
Nombre de pages: 
502

Résumé

Koffi, une jeune fugitive qui possède un mystérieux pouvoir et Ekon, un futur guerrier qui veut prouver sa valeur, décident de former une alliance singulière pour traquer le légendaire Shetani, un monstre qui menace leur ville depuis près d’un siècle.
Ensemble, ils entrent dans la Grande Jungle, un monde imprégné d’une magie sauvage et d’indicibles dangers. La chasse commence… mais il devient rapidement difficile de savoir s’ils sont les chasseurs, ou les chassés.

Avis

Beats of prey est un roman qui s’inspire du folklore africain et c’est ce qui fait son originalité. De découverte en découverte, j’ai trouvé que l’univers ne manquait pas d’intérêt. La magie est connue sous le nom de splendeur et a pour source, la nature. Sans oublier toutes les créatures qui peuplent ce monde, sa jungle, aussi fascinante qu’effrayante. Un montre en particulier sème la terreur est le Shetani qui m’a fait penser au « Sheitane » dans les cultures arabo-musulmane. Un être redoutable apparu lors de la rupture, un cataclysme survenu il y a fort longtemps. C’est dans ce contexte que l’on fait la connaissance de Koffi une fugitive avec des dons magiques et Ekon dont le plus grand rêve va se briser. Les deux ont un seul objectif, capturer le Shetani.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ma lecture. Ce qui m’a le plus plu c’est l’univers pittoresque de ce roman, les légendes qui animent ce monde. J’ai apprécié en découvrir les origines et en savoir plus sur le Shitani. Certes, il y avait des longueurs, notamment dans la première partie que j’ai trouvée lente à démarrer et dont le rythme manquait de dynamisme. Cela dit, Ayana Gray a réussi à attiser ma curiosité tout au long de ma lecture mais je trouve que l’histoire ne prend vraiment son envol que dans la seconde partie du récit. La rencontre de Koffi et d’Ekon, le début de leur quête, leur immersion dans la jungle à la découverte des mythes de leur peuple ont apporté l’action et les rebondissements qui manquaient à ma lecture.

J’ai également bien aimé les personnages de Beats of prey, nos deux héros, leur alchimie. J’ai toutefois une préférence pour Koffi dont j’ai trouvé la personnalité plus intéressante. Très combattive, courageuse et attachante. Elle reste fidèle à ses valeurs et a une forte personnalité. Ekon a plus un profil de suiveur et sa peur du regard des autres le mène souvent à chercher leur approbation. Ils évoluent dans une société sans merci, un monde sombre et cruel. L’autrice n’hésite d’ailleurs pas à malmener ses protagonistes et à mettre sur leur chemin des antagonistes qui font froid dans le dos. Je n’oublie pas le plus redoutable d’entre eux: la jungle et sa nature sauvage.

En somme, malgré quelques longueurs et une première partie au rythme lent, j’ai bien aimé me plonger dans l’univers de Beats of prey et j’ai envie de découvrir la suite de cette saga. Lire ce roman a été dépaysant car l’univers qui s’offre à nous et les références qui le nourrissent changent de ce que l’on a l’habitude de lire en fantasy qui parle souvent du petit peuple. J’ai apprécié la place qu’a la nature dans ce texte, qu’elle soit la source de sa magie. Aussi, la place de la femme. En plus du côté folklore africain qui est intéressant à découvrir.

Djihane.

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