Avis

Je suis la première étonnée en disant que je suis passée complètement à côté de cette lecture. Pourtant l’histoire avait tout pour me plaire. Ansel qui rêve de devenir médecin, rencontre Emil qui est en phase terminale lors de son stage à l’hôpital. S’en suit une romance que l’on sait dramatique. Je pense que je n’ai pas été séduite par l’intrigue car je l’ai trouvée trop prévisible. Je me disais tout le long de ma lecture que j’avais déjà lu et vu ce genre de récit, un millier de fois. L’originalité est certes difficile à avoir avec autant de productions littéraires, néanmoins, j’aime aussi être surprise, même un tout petit peu. Je n’ai pas réussi à m’immerger dans le roman, je vous avoue l’avoir lu en diagonal car j’ai lu des chroniques très positives dessus et les lecteurs avaient même pleuré. Je voulais donc aller jusqu’au bout. Mon impression est restée la même jusqu’à la fin. C’était très frustrant pour moi de savoir ce qui allait se passer à chaque chapitre.

Face à une histoire qui ne me séduisait pas, c’est plutôt difficile de s’intéresser aux personnages. Ansel et Emil sont mignons comme tout mais je ne me suis pas attachée à eux autant que je l’aurais voulu. Limite, je m’en voulais de ne pas me sentir concernée par leur quotidien.

En somme, malgré la tristesse et la beauté de certains passages, le fait que l’intrigue était prévisible ne m’a pas permis d’être séduite par la plume et le récit de Sarah Sprinz. L’autrice nous sert un cocktail de « déjà vu ». Avec toute la littérature qui a suivi le succès de Nos étoiles contraires, ce n’était peut être pas le bon moment pour moi de lire Dans notre univers, nous sommes infinis. Je pense cela dit que ce texte saura émouvoir bon nombre de lecteurs.

Djihane.