Avis

Dès les premières planches, le manga m’a fait penser à Sans un bruit. On suit, tout comme dans le film, des survivants qui ne doivent leur vie qu’à leur silence. En effet, dehors, des monstres sont prêts à les tuer au moindre bruit. Lame va faire sa première sortie à la surface pour aider à récolter des vivres pour la communauté. Un moment d’insouciance le mettra lui et son coéquipier en danger. Ayant déjà vu ce concept, j’attendais de voir comment Yoann Vornière, un artiste francophone, allait faire évoluer son histoire et se l’approprier. Il va donc user de créatures inspirées directement du folklore français dans un monde qui vit dans une nuit éternelle.

Au début, je n’avais pas été séduite par ce manga mais j’ai fini par bien aimer grâce à certains rebondissements qui ont titillé ma curiosité. C’est cette même curiosité qui m’a incitée à finir ma lecture. Ce premier tome est d’ailleurs bien dynamique avec de l’action et des péripéties qui nous font découvrir l’univers et ses secrets. Je voudrais en savoir plus par exemple sur les pouvoirs de Lune, une protagoniste qui m’intrigue. On ne sait pas encore si c’est une gentille ou une plutôt une méchante. Il y a de quoi se méfier de tout le monde, surtout avec un tel final. Lame est aussi un personnage assez attachant, assez naïf et j’espère qu’il gagnera en maturité au fil des tomes.

Une intrigue classique qui met en scène un monde sous silence où les habitants utilisent le langage des signes. Le bestiaire inspiré du folklore Français apporte sont petit plus au récit et l’intérêt du lecteur grandit au fil des chapitres. Dans l’ensemble, même si je n’ai pas été totalement séduite par le titre, je l’ai bien aimé et je serai curieuse de lire la suite, si l’occasion se présente. Affaire à suivre.

Djihane.