Avis

J’ai lu ce roman d’une traite. J’ai adoré suivre les aventures de Neuf, orpheline qui est obligée de voler pour survivre. Un jour, elle vole un bibelot qui va se transformer en grande et mystérieuse maison. Sa curiosité la mènera à l’intérieur et à la découverte de la malédiction qui pèse sur cette demeure et ses habitants loufoques.

L’histoire s’est avérée bien addictive et toute mignonne. Ce titre jeunesse a su ravir la petite fille qui sommeille en moi. C’est surtout l’imagination débordante d’Amy Sparkes qui m’a fait voyager dans cet univers décalé et très coloré pour vivre une aventure surprenante. Le rythme est soutenu et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Plus on avance dans notre lecture, plus on en a plein les yeux. J’ai aimé toute la quête que les personnages vont traverser, avec les différentes épreuves que cette maison maudite leur cache, au détour d’une nouvelle pièce. Face à une redoutable méchante, les combats, les traquenard, créatures fantastiques et autres bizarreries, le lecteur est bien servi. Puis-je aussi dire que la magie était magique ? Le tome 1 nous offre une fin à l’intrigue mais il existe deux autres tomes pour cette saga, affaire à suivre donc.

Neuf est adorable, avec une forte personnalité et sa langue bien pendue. Impossible de ne pas l’aimer. De nature très méfiante et pas facile à approcher. Quand les habitants de la demeure lui demandent son aide, elle sera d’abord sceptique puis sera attirée par l’appas du gain car c’est le seul langage qu’elle connait. C’était alors touchant de voir les amitiés se tisser, surtout avec des protagonistes aussi spéciaux qu’elle.

L’univers de La maison à l’orée de la magie est vraiment extraordinaire. Il est à l’image de cette magnifique couverture qui m’a tout de suite attirée. Avec sa belle galerie de personnages aux personnalités excentriques. Bienvenue dans cette sacrée demeure pleine de secrets, de mystères à résoudre et d’aventures rocambolesque. Une lecture addictive qui donne du baume au cœur et un univers très coloré, aussi étrange que fascinant.

Djihane.