Je tiens à remercier les éditions Slalom pour cette lecture.
Titre: Bretzel break
Auteur: Maëlle Desard
Éditeur: Slalom
Nombre de pages: 304
Parution : 07/05/2024
Résumé
Victoire a 17 ans et Défaite, la petite voix dans sa tête, passe son temps à la rabaisser. Déformant la réalité, la jeune fille parvient à gagner une certaine popularité sur les réseaux sociaux, mais elle finit par être submergée par ses mensonges. Ses parents l’envoient donc faire les vendanges. Elle réussit à s’ouvrir aux autres et réalise que ceux qui l’entourent souffrent eux aussi.
Avis
Maëlle Desard et ses personnages ont élu domicile dans mon cœur, depuis À un cheveu, et ils ne veulent plus partir. Elle fait partie de ces auteurs dont je ne consulte même plus la quatrième de couverture. Je lis directement, sans me poser des questions. La plume de l’autrice est tellement addictive et hilarante que c’est l’assurance, pour moi, que je vais passer un excellent moment.
Ce fut le cas de Bretzel break que j’ai adoré. Dès la première phrase, Maëlle Desard donne le ton: « Ce n’est pas illégal d’être moche. » Victoire nous annonce cela, d’entrée de jeu. Elle a du mal a accepter les transformations de son corps d’adolescente. Corps qu’elle hait de tout son cœur. Souffrant d’un trouble dysmorphique (trouble mental caractérisé par une idée obsessive qu’une partie de son corps, voire son corps au complet, est rempli de défauts.), notre héroïne n’ose même plus sortir de chez elle et invente mensonge sur mensonge pour ne pas se rendre à l’école. Quand ses parents finissent par le découvrir, ils décident de l’envoyer faire les vendanges. Elle y découvrira un autre univers avec des personnages hauts en couleurs. Cela l’aidera-t-il pour autant à s’accepter ?
L’histoire nous prend par les sentiments. Lorsqu’on s’y attend le moins, on est nous-mêmes embarqué dans un tourbillon émotionnel qui oscille entre rire et larmes. La plume de Maëlle est pleine de tendresse et nous pousse à nous interroger sur des thématiques plus qu’actuelles: l’image qu’on a de soi, le regard des autres, le deuil et la phobie scolaire. D’autant plus que Victoire est très attachante et à la psychologie très bien travaillée. Tout comme toute la galerie de protagonistes qui peuplent ce roman. Je n’ai pu que les aimer et être touchée par ce que chacun d’eux avait à nous raconter. Mention spéciale pour la jolie romance qui s’installe sans prendre trop de place.
Bretzel break m’a fait autant pleurer de rire que de tristesse. Je me suis, encore une fois, laissée toucher par la plume profondément humaine de Maëlle Desard. En plus de nous narrer des histoires qui nous parlent, elle arrive aussi à créer des personnages qui nous ressemblent. L’autrice arrive même à rendre sexy et cool les vendanges. J’ai adoré!
Djihane.

Il me tente beaucoup.
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