Rétrograde

Je tiens à remercier les Editions Denoël pour cette lecture.

Titre: Rétrograde
Auteure: 
Peter Cawdron
Traducteurs: Mathieu Prioux
Éditeur: 
Editions Denoël 
Nombre de pages: 297
Catégorie: 
Thriller – Science-fiction
Parution: 11-10-2018

Synopsis

Liz Anderson est l’une des cent vingt personnes vivant au sein de la colonie martienne Endeavour. Entourée de ses collègues représentant les principaux pays du monde, et sous la direction de quatre agences spatiales travaillant de concert, Liz s’est engagée pour une mission de dix ans sur la planète rouge. Mais la camaraderie martienne vole en éclats lorsque, sur Terre, le feu nucléaire pleut sur plusieurs grandes villes. Les communications sont coupées et les colons se retrouvent isolés à des dizaines de millions de kilomètres de chez eux. Qui croire quand les rumeurs prennent le pas sur l’information? Vers qui se tourner quand les rivalités entre les nations resurgissent? Et comment, malgré le chagrin et l’incompréhension, continuer à agir pour le bien de la colonie et de l’humanité tout entière? D’autant qu’à chaque instant Mars peut vous tuer.

Avis

Le résumé m’a beaucoup plu, j’en attendais donc autant de l’histoire. Globalement on peut dire que je n’ai pas été séduit, mais c’est peut être que j’en attendais trop. Le livre n’est pas mauvais, il ne m’a juste pas touché.

Point positif, ça démarre vite. La catastrophe nucléaire sur terre est introduite très tôt dans le roman. On est donc dans le vif su sujet tout de suite. Jusque là tout va bien, on apprend à connaitre Liz, le personnage narrateur, ainsi que les personnes qui l’entourent et on a droit à un bref topo sur le fonctionnement de la colonie.

Puis vint le moment où la camaraderie se perd au profit du nationalisme quand les nouvelles de la guerre nucléaire arrivent sur Mars. J’ai trouvé ce passage bien trop long. Liz se balade dans chacun des quatre modules (Américain, Chinois, Russe et Eurasiatique) pour tenter de ressouder les liens entre les astronautes. On apprend certes des choses sur le mode de raisonnement de chaque module, on rencontre les différents protagonistes, mais c’était trop long pour moi. Sans compter les nombreuses digressions sur la vie de tel ou tel astronautes avant la mission. En revanche, savoir comment ils ont été choisi et entraîné pour cette mission m’a intéressé.

Il faut attendre le second tiers du livre pour avoir un peu d’action et de tension. Cette partie m’a intéressé et m’a happé. Je l’ai lue très vite jusqu’au moment où on entraperçoit la raison de tous leurs maux. À partir de là, l’intérêt que j’avais pour le livre m’a quitté petit à petit. Je n’ai pas adhéré au choix de l’auteur. Si jusque là cette Hard Science-fiction tenait la route, avec la révélation finale, ça s’écroule. Chacun est libre de penser si c’est plausible ou non, les scientifiques eux-même se penchent sur la question.

Je n’ai pas détesté le livre, j’ai été intéressé par sa thématique. Tantôt j’étais intrigué par les détails techniques, tantôt je trouvais que ça allait trop loin. L’auteur aurait pu alléger un petit peu les éléments scientifiques, mais ça ne serait plus de la Hard Science-fiction. On aime ou non. Ce qui m’a surtout déconcerté ce sont les longueurs du début puis l’explication finale.

Rétrograde plaira assurément aux fans d’explorations spatiales et tout ce qui s’y rapproche. Le roman a su susciter mon intérêt mais ne m’a pas totalement séduit.

Fabien S.

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