Le gambit du renard

Je tiens à remercier les Editions Denoël pour cette lecture.

Titre: Le gambit du renard
Auteur: 
Yoon Ha Lee
Traducteurs: Sebastien Raizer
Éditeur: 
Editions Denoël 
Nombre de pages: 384
Catégorie:
 Science-fiction – Space opéra
Parution: 01-11-2018

Résumé

Le capitaine Kel Cheris tombe en disgrâce après avoir utilisé des armes non conventionnelles lors de sa dernière affectation.
À sa grande surprise, elle est promue général à titre temporaire par le commandement Kel qui lui confie une mission d’une importance vitale pour l’Hexarcat, le système des six factions : mater une hérésie en cours dans la forteresse des Aiguilles Diffuses. Seulement cette promotion est assortie d’une terrible condition : ancrer en elle l’esprit du général Shuos Jedao, ancien traître et fou sanguinaire mort depuis des siècles, mais stratège de génie qui n’a jamais perdu une bataille.
Que cachent les six factions à Kel Cheris? Que sait exactement Jedao et, surtout, qui fut-il réellement?

Avis

Le gambit du renard est le premier tome d’une trilogie de science-fiction. Qualifiée de space opéra, il s’agit avant tout pour moi de hard SF. C’est un livre difficile d’accès pour les néophytes du genre, il s’adresse plutôt à des lecteurs aguerris de science-fiction. On ne peut éviter les termes techniques et même les mots banals, une fois associés, alimentent l’égarement du lecteur.

Nous nous trouvons catapultés au milieu d’une bataille dans un monde différent du notre. Il n’y a ni mode d’emploi, ni guide, ni lexique. La compréhension de l’univers créé par Yoon Ha Lee doit se faire en comptant sur son instinct. Plus les chapitres passent et plus on se familiarise avec ce monde dirigé par cette si singulière dictature qu’est l’Hexarcat, mais il faut s’accrocher.

L’histoire s’articule autour de deux personnages: Kel Cherris et Shuos Jedao. Ils sont diamétralement opposés et devront cohabiter puisque le second n’est qu’un esprit dans le corps du premier personnage. L’opposition sera forcément difficile parce qu’ils sont tous les deux issus de factions diamétralement différentes. Les Shuos se servent des Kel. Ils sont formatés pour ça, endoctrinés de façon à agir sans réfléchir. La tache s’annonce ardue surtout que les Kel ont pour surnom « les faucons suicidaires ».

L‘autre élément très présent dans le roman est l’aspect militaire. On pourrait même renommer le genre en « science-fiction militaire » tant il est présent. Une fois l’introduction de Kel Cherris faite lors d’une bataille dont on n’a ni les tenants ni les aboutissements, le récit se dirige entièrement vers une autre bataille spatiale entre l’armée loyaliste et les hérétiques. Malheureusement pour moi, les nombreux concepts mathématiques ou scientifiques m’ont déconcertés. Soit parce que trop compliqués, soit par manque de références. L’auteur s’appuie énormément sur la technologie pour construire son intrigue, s’en est même le cœur.

Un roman de hard SF qui ravira les amateurs du genre, mais difficile d’accès pour les débutants.

Fabien S.

 

 

 

 

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