My fair honey boy, tome 1

Je remercie les éditions Akata pour cette lecture

Titre: My fair honey boy, tome 1
Auteure: 
Junko Ike
Traductrice: Claire Olivier et Anais Koechlin
Éditeur: 
Akata
Nombre de pages:
187
Catégorie: Shôjo 
Parution :
 12/09/2019

Résumé

Mei Sengoku, présidente et capitaine du club de kendo, est particulièrement populaire ! Connue pour son calme légendaire, elle plaît autant aux filles qu’aux garçons. Mais son stoïcisme à toute épreuve pourrait bien être ébranlé par un certain Shirô Fuji : parce qu’il est très efféminé, tout le monde a tendance à penser qu’il est gay. Mais il n’en est rien ! Éperdument amoureux de Mei, il va un jour lui déclarer son amour… L’adolescente, prise au dépourvu, ne va pas savoir comment le repousser ! L’insistance attendrissante (et pas vraiment virile) du garçon viendra-t-elle à bout de la lycéenne ?!

Avis

My fair honey boy (série en 10 tomes) relate l’histoire de Mei Sengoku, jeune lycéenne avec une forte personnalité et admirée de toutes et de tous. Elle est la présidente du club de kendo. Son sang froid est mis à rude épreuve par Shirô Fuji que tout le monde croit homosexuel parce qu’il est efféminé. Il surprendra alors en déclarant son amour à Sengoku.

J’ai bien rigolé en lisant ce manga de la collection feel good d’Akata. Junko Ike reprend les codes du shôjo, certains éléments de l’histoire restent classiques et le ton est léger. Toutefois, le petit plus de ce titre réside dans le fait que ce n’est pas la fille qui est la demoiselle en détresse mais le garçon. Shiro Fuji est tellement efféminé que tout le monde le croit gay. J’ai adoré ce personnage car c’est lui qui apporte les éléments humoristiques au manga. C’était hors du commun de voir ce garçon faire la cour d’une manière très féminine: entre les petits gâteaux, les rubans avec des motifs à pois, ses tenues et sa manière d’être, l’adolescent est un sacré numéro.

Mei Sengoku peut facilement être considérée comme le preu chevalier qui va au secours de tout le monde. Elle ne cultive pas forcément son côté masculin mais sa force et son courage la distinguent des autres lycéennes. C’est un personnage intéressant qui dénote tout comme Fuji car elle est loin d’être la fille mignonne et gaffeuse que l’on retrouve souvent dans les shôjo.  Et c’est en cela que ce manga se distingue, même si l’histoire est toute simple et assez classique.

My fair honey boy est une lecture bien sympathique que j’ai bien aimée découvrir. Un titre qui reprend les codes du shôjo mais qui se distingue grâce à ses personnages qui jouent avec les genres: féminin/masculin. Fuji et son côté efféminé m’a bien fait rire et Sengoku avec son côté maître de kendo. Un manga feel good sans prise de tête qui mise tout sur l’humour.

Djihane S.

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