Mamma Maria

Je tiens à remercier les éditions cherche midi pour cette lecture.

Titre: Mamma Maria
Auteure:
Serena Giuliano
Éditeur: Cherche Midi
Parution: 05/03/2020
Catégorie:
contemporain 
Nombre de pages: 
240

Résumé 

« Ciao, Sofia, qu’est-ce que je te sers ? Comme d’habitude ? Et j’ajoute un cornetto, parce qu’il faut manger, ma fille !
– Oui, merci, Maria. » Je m’installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J’aime bien travailler au son des tasses qui s’entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j’ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa. Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j’ai bien fait de quitter Paris… et l’autre abruti. Il fait quand même meilleur ici. Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette. Bref, j’ai enfin retrouvé mon village paisible. Enfin, paisible jusqu’au jour où…

Avis

Sofia est de retour dans le village de son enfance, elle y retrouve ses petites habitudes et les habitants de ce bout de paradis ensoleillé qui sont aussi sa famille. Maria tient le seul café du village, le point de rendez-vous incontournable. On y boit un café ou l’apéro mais on y vit aussi. Maria est la mamma italienne qui veut nourrir et prendre soin de tous les villageois. Elle est un véritable pilier.

J’ai tout simplement adoré cette lecture. J’ai passé un excellent moment et je me suis même crue en vacances. L’histoire est entraînante et absolument feel good. Mon petit cœur a eu sa dose de bonheur car Mamma Maria est comme cette bouffée d’air frais, bienvenue, en temps de canicule. De plus, si l’on sourit constamment grâce à l’humour pétillant de Serena Giuliano, cela ne l’empêche pas d’aborder des sujets plus sérieux tels que les migrants et la haine qu’ils suscitent dans cette Italie qui a mis au pouvoir l’extrême droite.

C’est une véritable ode à la tolérance que Serena Giuliano nous déclame avec beaucoup de tendresse et d’émotion. J’ai été très touchée par l’amour partagé par les personnages que l’on suit. Il y a certes des réfractaires mais l’amour est plus fort que la haine. Sofia est une femme touchante et attachante qui n’a pas peur de se battre pour ses conviction. Son cœur brisé est pansé par chacun de ses amis. Le plus beau est que ceux-là peuvent avoir 2 ans comme 75 ans. Pas de distinction de sexe, d’âge, ni d’origine. Maria est une force de la nature. Elle m’a fait tellement rire et je l’ai trouvé eadorable. Dans son café, elle réunit sous son aile bienveillante toute personne qui y entre.

« Il faut des pâtes, pour vivre. Il faut des lasagnes, de la friture, du gras, de l’eau de la mer et du soleil. Sinon, c’est la vie qui ne vaut pas la peine d’être vécue. »

Mamma Maria sent bon l’Italie. J’ai adoré le beau voyage que Serena Giuliano nous offre. Un roman aussi drôle qu’émouvant. Une très belle plume et une histoire qui ne manque pas de profondeur, portée par une galerie de personnages hauts en couleurs. Une ode à l’amour et à la tolérance. Un roman feel good qui véhicule de belles valeurs, une leçon de vie.

Djihane S.

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