La promesse de l’oasis

Je tiens à remercier les Editions Charleston pour cette lecture.

Titre: La promesse de l’oasis
Auteure:
Béatrice Courtot
Éditeur: Editions Charleston
Parution :15/07/2020
Catégorie: 
roman 
Nombre de pages: 
384

Résumé 

1954 – Algérie française. Le souffle chaud du sirocco s’empare de la ville de Mostaganem où l’été touche à sa fin. Daniel s’apprête à rentrer à l’Université d’Alger pour y étudier les vertus médicinales des plantes. Sa rencontre avec Asma bouleversera sa vie à tout jamais. Aux prémices de la guerre d’Algérie, leur amour tentera de survivre, comme l’oasis dans le désert.
2018 – Paris. Daniel reçoit une calligraphie arabe marquée d’une hirondelle charifa, symbole sacré dans le Coran. Le cœur ébranlé par cet envoi, il se retrouve plongé dans un coma artificiel. Sa petite-fille Nour s’élance alors dans une quête personnelle, un voyage initiatique qui l’emmènera sur les traces de ses grands-parents en Algérie… ce paradis qui offrait pourtant tant de promesses.

Avis

Deux pays, deux époques différentes. En 1954, en Algérie dans la ville de Mostaganem, Daniel s’apprête à rentrer à l’université d’Alger pour devenir botaniste. Une rencontre va bouleverser sa vie, celle d’Asma qui fait ses études dans le même établissement. La guerre et leurs différences vont mettre à l’épreuve leur amour. En 2018, à Paris, Daniel reçoit une calligraphie dont le choc va le plonger dans le coma. Nour sa petite-fille va se lancer alors dans une quête, celle de l’histoire de ses grands-parents.

J’ai bien aimé cette lecture. J’ai apprécié ce voyage culturel entre l’Algérie et la France. Ce qui m’a le plus passionnée dans ce roman est indéniablement l’histoire de Daniel et d’Asma. J’avoue être friande d’histoires d’amour interdites où l’amour se retrouve mis à l’épreuve par les conventions sociales, les cultures et les religions. Le contexte de guerre ne va pas aider nos amoureux car ils vont se retrouver au cœur d’un conflit qui va déchirer leurs deux peuples. J’aurais donc volontiers passer plus de temps avec ce duo qui a su capter toute mon attention. Malheureusement, je regrette quelques longueurs dans le texte des éléments hors de la romance. Je n’ai notamment pas été séduite par le récit au présent, je n’ai pas réussi à m’attacher à Nour et à sa quête. J’attendais plutôt de retourner dans le passé.

Ma lecture a donc été assez inégale. D’un côté, j’ai apprécié suivre Daniel et Asma dans le passé d’un autre côté, je me suis petit à petit détachée du récit au présent. Cela reste un ressenti personnel mais j’aurais aimé en savoir plus ou avoir plus de détails sur l’histoire de Daniel et de Asma qui est pour moi, le véritable moteur du roman. Concernant les événements historiques, il a été intéressant d’avoir une vision globale du conflit d’un point de vue occidental. Ayant déjà lu de la littérature coloniale algérienne les visions du monde ne sont pas les mêmes et c’est en cela que réside la richesse de lire de telles œuvres.

Un roman qui nous embraque au cœur de deux époques et deux pays si proches et si différents à la fois. J’ai bien aimé la plume de Béatrice Courtot et l’histoire d’amour interdite qu’elle met en scène dans le passé colonial de l’Algérie mais je n’ai pas totalement été séduite par le récit dans le présent et la quête de Nour en France, en 2018. Malgré mon intérêt pour l’histoire de Daniel et de Asma, j’ai regretté les quelques longueurs qui ont ralenti ma lecture.

Djihane S.

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