La lumière était si parfaite

Merci à Carène Ponte et Fleuve éditions pour cette lecture.

Titre: La lumière était si parfaite
Auteure: 
Carène Ponte
Éditeur:
Fleuve éditions
Nombre de pages: 275
Catégorie: 
roman contemporain
Parution: 
15/04/2021

Résumé

Comment sa vie a-t-elle pu lui échapper à ce point?? Devenue mère au foyer à la naissance de ses enfants, Megg fait face aujourd’hui à une ado en crise qu’elle ne reconnaît plus. Son mari ne se préoccupe guère des tâches quotidiennes. Et puis il y a eu le coup de grâce, cette saleté d’infarctus qui a fauché sa mère avant l’heure. Tandis qu’elle se résout à vider la maison de son enfance, Megg déniche une pellicule photo qui l’intrigue, et décide de la faire développer. Rien ne pouvait la préparer à la série de clichés qu’elle découvre alors… Une révélation qui bouleversera sa vie. Partie sur les traces d’un passé maternel dont elle ignore tout, Megg ne se doute pas que c’est son avenir qu’elle est en train de reprendre en main.

Avis

Megg est mère au foyer, entre ses deux enfants, son mari et tout un petit monde qui se repose sur elle, elle a une charge mentale immense qu’elle n’arrive plus à gérer. Rien ne va plus, elle pleure pour un rien. Sa défunte mère lui manque et quand elle découvre un secret qu’elle lui a caché, elle remet tout en question, même sa relation avec celle-ci. Ce qui va la mener à vivre une aventure qui lui permettra peut-être d’aller de l’avant.

Ce roman est différent de ce à quoi Carène Ponte nous a habitués. J’avoue la préférer dans des registres un peu plus légers car j’adore son humeur. Avec La lumière était si parfaite, elle aborde principalement la maternité et les mères au foyer. N’étant concernée par aucune de ces problématiques, je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage de Megg, même si j’ai ressenti de la peine pour elle à cause de la manière dont son adolescente rebelle et son mari la traitent. Ce n’est pas parce qu’une femme est mère au foyer qu’elle ne fait rien de ses journées, bien au contraire. Je pense qu’elle s’est révélée quand elle a décidé de ne plus être spectatrice de sa vie et d’agir. Le road trip qu’elle va entreprendre va la transformer. Lui permettant non seulement d’enfin ouvrir le dialogue avec sa fille mais aussi de découvrir une nouvelle facette de sa mère. Il y a un personnage que j’ai particulièrement apprécié, c’est Romy, son amie et voisine déjantée. J’ai retrouvé l’humour de Carène Ponte à travers elle. Elle apporte beaucoup de fraicheur au récit.

En somme, j’ai bien aimé cette lecture. Carène Ponte s’interroge sur ce qui définit une femme: son statut de mère, d’épouse ou autre chose ? La plume de l’auteure est toujours aussi fluide, son récit, malgré une première partie qui ne m’a pas séduite, se rattrape avec la seconde partie que j’ai trouvée plus dynamique. Notre héroïne y évolue enfin et l’histoire gagne en intérêt et en émotion.

Djihane S.

Un commentaire

Laisser un commentaire