Sorcery of Thorns

Titre: Sorcery of Thorns
Auteure: Margaret Rogerson
Traducteur: Vincent Basset 
Éditeur: Big bang
Parution :
 03/11/2023
Catégorie: 
Fantasy
Nombre de pages: 
 570

Résumé

Tous les sorciers sont maléfiques. Elisabeth, élevée au milieu des dangereux grimoires magiques d’une des Grandes Bibliothèques d’Austermeer, le sait depuis son plus jeune âge. D’ailleurs, peu de temps après le passage à la bibliothèque du sorcier Nathaniel Thorn, un des ouvrages se transforme en monstre de cuir et d’encre, semant mort et destruction. Et c’est Elisabeth qui se retrouve accusée de l’avoir libéré. Forcée de comparaître devant la justice à la capitale, elle se retrouve prise au cœur d’une conspiration vieille de plusieurs siècles.
Bien malgré elle, elle n’a d’autre choix que de se tourner vers son ennemi Nathaniel, et son mystérieux serviteur, Silas.
Car ce ne sont pas seulement les Grandes Bibliothèques qui sont en danger, mais le monde entier… et face à ce terrible complot, Elisabeth va devoir remettre en question tout ce qu’elle croyait jusqu’ici, y compris sur elle-même.

Avis

Je me demande pourquoi j’ai mis autant de temps à sortir cette pépite de ma pile à lire. J’ai en plus la magnifique édition grimoire qui donne l’impression d’avoir un vieux livre entre les mains. Une édition reliée, avec de superbes illustrations. Un objet de collection que je suis ravie d’avoir dans ma bibliothèque. Comment ne pas aimer un roman qui nous plonge dans l’univers de grimoires magiques qui ont une conscience et pouvant se transformer en monstres, de leurs gardiens et de magiciens qui tirent leurs pouvoirs de démons invoqués de l’Outremonde. Voici un résumé loin de rendre justice à cet extraordinaire récit qui a été un gros coup de cœur!

Dès les premières pages j’ai été littéralement happée par l’univers hautement riche et original de Sorcery of Thorns. On y fait la connaissance d’une orpheline nommée Elisabeth qui a été recueillie et grandi dans la grande bibliothèque d’Austermeer. Notre héroïne va se retrouver impliquée dans une dangereuse affaire qui va la contraindre à tout quitter… Je pense que ce qui fait la singularité de ce texte est le monde fascinant crée par Margaret Rogerson. On rêverait d’y vivre! D’autant plus que la plume immersive et poétique de l’autrice est tellement visuelle qu’il est très facile de l’imaginer. Impossible de se détacher de cette intrigue bien élaborée qui va ravir tous les amoureux des livres. Aucune fausse note ne vient gâcher le plaisir de suivre les aventures de notre apprentie bibliothécaire: complots, machinations, système de magie et toute une mythologie bien complexe qui prend forme sous nos yeux. C’était tout simplement à couper le souffle.

Passons maintenant aux protagonistes de ce roman. Je suis également tombée amoureuse d’eux: coup de cœur pour l’intrépide et book addict Elisabeth, sa forte personnalité arc-en-ciel, son franc parler. Sa naïveté la rend si attachante mais cela ne l’empêche pas de ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort et ainsi évoluer tout au long du récit. Coup de cœur pour le beau Nathaniel qui m’a ensorcelée, il a un charisme fou et fera tomber les lecteurs comme des mouches. Je n’oublie pas non plus Silas son démon que j’ai également adoré. Il dégage une aura de danger et de mystère. On se laisserait bien damner pour lui. Les duo et trio formés par ces trois là sont tout simplement irrésistibles. Je salue, une fois de plus, l’autrice de nous offrir une galerie de personnages aux personnalité complexes et hétéroclites.

Je pourrai vous parler de ma lecture pendant des heures, d’autant plus que la grande lectrice que je suis a de moins en moins de coups de cœur. Je suis donc ravie de m’être laissée enchanter par l’univers de Sorcery of Thorns: un roman qui ne manque pas d’action, ni d’humour. La romance est bien dosée et très subtile. Une fantasy addictive qui se termine en un seul tome. Un one-shot complet plein de surprises, de rebondissements et un bon rythme de croisière. Avec un final à la hauteur de nos attentes et une ambiance gothique qui fait frissonner.

Djihane.

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