Merci aux éditions Kotoji Editions pour cette excellente lecture.

Auteur: Pocket Chocolate

Éditeur : Kotoji Editions

Traductrice: Cécile Reverdy

Nombre de pages : 112

Genre : Manhua (manga chinois)

Parution : 06-02-2015

Résumé éditeur

« L’histoire empreinte de nostalgie d’un homme se rappelant de sa jeunesse: La vie et les amours de jeunes lycéens avant leur entrée à l’université dans les années 90 en Chine. Un regard porté sur cette jeunesse à la poursuite de ses rêves… . Suite et fin de ce diptyque magistralement mené par le dessin de Pocket Chocolate. »

Avis

Le tome 1 de Crystal sky of yesterday a été un véritable coup de cœur pour moi (chronique ici), retrouver la joyeuse bande fut donc un réel plaisir qui a accentué mon amour pour cette belle histoire touchante.

On ne peut qu’être séduit par la beauté des dessins, couleurs et les traits des personnages de Crystal sky of yesterday. Pocket Chocolate a le soucis du détail, il utilise des couleurs très vives qui reflètent l’intensité des émotions de ses personnages.

Nous retrouvons l’alternance entre dialogue et narration que j’aime beaucoup car je trouve son style d’écriture très littéraire. Le texte a cette faculté de vous énoncer souvent des vérités qui vous touchent au plus profond de votre être. Tout au long de ma lecture je partageais le désarroi de Tu Xiaoyi au cœur brisé, faisant face à un amour inavoué.

Crystal sky of yesterday, c’est aussi une image de la jeunesse indécises devant un avenir imposé ou encore incertain: Yao Zhetia, qui voudrait que l’on cesse de lui imposer ses choix, Qi Jingxuan, qui voudrait juste un peu plus d’attention et d’amour de la part de son père et bien sûr Tu Xiaoyi qui voudrait sortir des parcours traditionnels et réaliser son rêve de devenir dessinateur.

Ce second et malheureusement dernier tome très réussi de Crystal sky of yesterday est à découvrir d’urgence: magnifique, intense et très touchant.

Citations

« Dans cette atmosphère studieuse et de concentration intense, mon regard se posait parfois fortuitement sur Yao Zhetian. A chaque fois mon cœur se serrait. Elle avait l’air si triste et face à cela, je me sentais totalement impuissant. »

« Elle, l’Amaryllis de mon cœur, longue tige aux pétales souples et gracieux, belle à en perdre l’âme. Les Amaryllis sont les plus connues mais il en existe une plus rare qui est toute blanche, d’un blanc pur et immaculé qui dépasse en beauté tout ce qu’on peut imaginer. »

« On en peut s’empêcher de regarder en arrière en espérant y trouver des bribes de joies ou de souffrances, c’est comme utiliser une machine à remonter le temps. »