Remember Yesterday (Forget Tomorrow #2)

Je tiens à remercier les éditions Lumen pour cette lecture.

Titre: Remember Yesterday (Forget Tomorrow #2)
Auteure:
Pintip Dunn
Éditeur:
Lumen Editions
Traductrice:
Diane Durocher
Parution :
06/04/2017
Catégorie:
Dystopie/science-fiction
Nombre de pages: 460

Résumé 

Imaginez un monde où votre avenir a déjà été fixé…par votre futur moi !
À seize ans, Jessa vit dans un monde au bord du chaos. Jusque-là, tout le monde recevait au seuil de l’âge adulte un souvenir sélectionné et envoyé par son futur moi, une carte de visite qui conditionnait la vie et la carrière de chaque individu. Mais, depuis quelques années, le processus a été interrompu. On ignore encore comment ces images étaient envoyées depuis l’avenir dans le présent, on sait simplement que la clé de cette découverte décisive, c’est Jessa elle-même.
Ses pouvoirs psychiques en font donc la plus précieuse des habitantes d’Eden City…
Son instinct ne serait-il rien d’autre que la main implacable du destin ? Dans la veine de Minority Report, Remember Yesterday est une dystopie haletante, dont l’héroïne va devoir oser réécrire son histoire et défier le futur.

Avis

Chronique Forget tomorrow

Voici une suite que j’attendais avec grande impatience. Après mon coup de cœur pour le tome 1, Forget tomorrow réunissait tous les ingrédients pour une dystopie originale et imprévisible.

SPOILERS: Après la très mystérieuse fin du tome 1, Pintip Dunn nous a laissé avec un grand point d’interrogation. Callie un personnage fort du premier volet de la saga laisse place à Jessa, sa soeur jumelle. Une dizaine d’année après, Eden City est totalement chamboulée et a retrouvé un semblant de calme. Sans la technologie du souvenir futur, la présidente est démunie et ne peut plus exercer son contrôle sur le peuple. Jessa doit survivre dans un monde à l’avenir incertain… FIN SPOILERS.

Le premier tome de la saga étant très rythmé, je m’attendais à avoir la même dynamique pour cette suite. Toutefois, la première partie du roman m’a déconcertée. A cause du changement de personnage que je n’appréciais pas, au début: Jessa n’avait pas autant de charisme que sa soeur et je l’ai trouvée un poil trop gentille. Ajoutons à cela, quelques longueurs à noter et cette attente qu’il se passe quelque chose d’intéressant m’ont laissé sur ma faim. J’avoue avoir été déçue par cette première partie, ce qui a ralenti ma lecture.

Après un peu plus d’une centaine de pages, l’histoire reprend du poil de la bête et les dernières 260 pages (environ) sont sacrément addictives. J’ai retrouvé cette plume rythmée et  bourrée d’action qui m’avait subjuguée dans le tome 1. Les rebondissements s’enchaînent jusqu’à ce point culminant: cette excellent fin avec un sacré cliffhanger. En refermant mon livre, je tremblais tellement je n’avais rien vu venir. Rajoutons à cela le fait que Jessa déploie véritablement ses ailes dans les derniers chapitres, ce qui m’a permis de plus l’apprécier car elle a su me surprendre.

Les derniers chapitres du roman et sa fin m’ont fait hésiter à lui accorder le coup de cœur mais à cause de la première partie, je préfère dire que j’ai adoré ce second tome qui nous promet une suite palpitante. Le point fort de cette saga et de cette suite c’est indéniablement le talent de Pintip Dunn à nous offrir un univers original et une histoire pleine de surprises. A aucun moment, je n’ai réussi à deviner ce que l’auteure nous réservait. Chaque rebondissement est plus surprenant que le précédent. L’auteure réussi même à brouiller la frontières entre les genres pour nous offrir un récit unique.

Malgré une première partie qui n’a pas su me séduire, Pintip Dunn se rattrape avec une seconde partie pleine de rebondissements et une histoire qui, au fil des pages, devient sacrément addictive et très bien élaborée. Remember Yesterday prouve encore une fois que cette saga gagne à être connue car elle ne ressemble à aucune autre. Un univers original, une histoire surprenante et un récit riche, complexe et imprévisible qui nous réserve bon nombre de surprises. Vivement la suite.

Djihane S.

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