Synopsis

Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.

Bande annonce

Avis

Après Origines et L’affrontement, Suprématie vient clôturer cet excellent reboot de La planète des singes. J’avoue que ces nouvelles adaptations m’ont réconciliée avec cette franchise que je n’ai jamais vraiment appréciée. Dans ce dernier volet, l’avenir de la planète est en jeu. Quelle espèce aura le dessus ?

J’ai beaucoup aimé cette suite où l’émotion était au rendez-vous. Les spectateurs qui s’attendent à avoir un film avec beaucoup d’action seront bien évidemment déçus. Ici, c’est la psychologie des personnages qui est mise en avant. César, le chef des singes préférerait vivre en paix avec ses semblables et laisser les humains dans leur coin. Mais la cruauté de l’Homme et son obsession de la suprématie mène à une guerre pour la survie.

César est un personnage que j’adore depuis le premier volet. Joué par l’excellent Andy Serkis, la technologie nous donne à voir un singe plus vrai que nature. Il est plus humain que les humains eux-mêmes. J’ai été très touchée par sa détresse et les dilemmes auxquels il était confronté. La survie d’une race repose-t-elle forcement sur l’extinction d’une autre? L’Homme, dans ce film a le mauvais rôle et je l’ai profondément haï.

La planète des singes, suprématie clôt excellemment une magnifique trilogie. Un troisième volet très émouvant: du début jusqu’à la fin, le spectateur ressent un large panel d’émotions. Même si le film est un poil long, j’ai apprécié la mise en scène qui met l’accent sur les personnages et ce qu’ils ressentent.

Djihane S.