D’encre de verre et d’acier

Je tiens à remercier les éditions Lumen pour cette lecture.

Titre: D’encre de verre et d’acier
Auteure:
 Gwendolyn Clare
Éditeur: Lumen
Traductrice:
Mathilde Montier
Parution : 
03/05/2018
Catégorie: 
Young adult, uchronie
Nombre de pages: 467

Résumé

Et si on pouvait vraiment créer un monde avec de l’encre et du papier ?
Avec la bonne plume, le bon papier et en respectant des règles complexes, il est désormais possible de voir naître sous ses doigts un nouveau monde. Cette nouvelle branche de la science, la scriptologie, connaît deux adeptes hors du commun : Jumi da Veldana et sa fille Elsa sont nées, comme l’univers d’où elles viennent, sous les doigts d’un scriptologue. Mais elles se sont révoltées et ont elles-mêmes appris, à leur tour, les secrets de cet art, et repris le contrôle de leur petit paradis.
Leur bonheur ne dure pas : Jumi cache un noir secret et disparaît, enlevée sous les yeux de sa fille, qui doit s’aventurer dans le monde réel pour retrouver sa trace. Des canaux d’Amsterdam aux rues du Pise, elle finit par trouver refuge dans une véritable  » maison de fous  » appartenant à l’ordre d’Archimèdes, c’est-à-dire une institution où scriptologues, alchimistes et mécaniciens peuvent venir se mettre à l’abri, étudier et travailler en compagnie d’autres scientifiques. C’est aussi un pensionnat, dont les élèves l’observent avec beaucoup de curiosité – au premier rang d’entre eux, Léo, un mécanicien de génie, avec qui sa rencontre fait des étincelles. L’aide promise à Elsa par l’ordre tardant à se concrétiser, la jeune fille décide de prendre les choses en main. Et ce n’est pas peu dire. Car Elsa, elle aussi, dissimule un secret…

Avis

Imaginez un monde dans lequel des personnes que l’on nomme scriptologues inventent des mondes avec leurs plumes. Il a même été possible de créer un monde Veldana où de vrais êtres humains avec une conscience vivent. Parmi eux, Jumi et sa fille Elsa, elles sont toutes les deux scriptologues et vivent dans cet univers batti par un homme nommé Montaigne. Leur vie bascule le jour où Jumi se fait kidnapper. Elsa n’a pas le choix, elle doit aller à sa recherche dans le monde réel.

D’encre de verre et d’acier est un roman qui nous introduit dans un univers riche et fascinant. Il m’a d’abord fallu du temps pour m’y immerger car la première partie est assez longue et introductrice, il y avait beaucoup d’éléments à assimiler et il n’y avait pas beaucoup d’action: le lecteur fait connaissance avec les personnages, le concept de mondes scriptés mais aussi la découverte du monde réel par Elsa et sa rencontre avec ceux qui l’aideront dans sa quête. Ensuite, la seconde partie est plus dynamique et les événements avancent enfin pour s’accélérer dans les derniers chapitres. Malgré quelques longueurs, j’ai pu passer un très bon moment avec cette histoire.

Le principal point fort de ce roman est indéniablement son univers. Il est original et onirique. En plus des voyages terrestres, nous découvrons aussi avec émerveillement d’autres monde scriptés. Dans les deux parties du roman, le lecteur a beaucoup à découvrir à travers de nouvelles notions et des rebondissements intéressants qui nous révèlent, petit à petit, les secrets de ce monde mais aussi les rouages de l’intrigue.

Malgré une première partie introductrice et un peu longue, l’histoire commence réellement à la seconde partie et elle ne fait que monter en crescendo jusqu’à une excellente fin ouverte et pleine de promesses. D’encre de verre et d’acier est un belle découverte que j’ai beaucoup aimé grâce à un univers unique et onirique.

Djihane S.

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