Tokyo Tarareba Girls, tome 2

Titre: Tokyo Tarareba Girls, tome 2
Auteure: 
Akiko Higashimura
Traductrice: Myako Slocombe
Éditeur: 
Le lézard noir
Nombre de pages:
 176
Catégorie: 
Josei
Parution : 
10/112020

Résumé:

Y a qu’à faire ci, faut qu’on fasse ça… À force de se rassurer mutuellement sans jamais passer à l’action, Rinko, Kaori et Koyuki n’ont pas vu le temps passer et, à 33 ans, elles ne savent plus comment on fait avancer ses pions sur l’échiquier des relations amoureuses. Découvrez la suite des tâtonnements tragi-comiques de ces trentenaires tokyoïtes en quête d’amour !

Avis

Avis tome 1

Ce second tome a confirmé mon envie de continuer cette série. Akiko Higashimura va encore plus loin dans le développement psychologique de ses trois héroïnes et dans sa critique du poids social que les femmes portent sur leurs épaules. La mangaka prend le temps de faire un focus sur les affaires de cœur de chacune des filles de la bande et nous permettre ainsi d’en savoir plus sur leur vision du monde, leurs craintes et leurs espoirs.

J’ai adoré cette suite et son humour grinçant. On avait ouvert le bal avec Rinko dans le tome 1. On la retrouve empêtrée dans son histoire avec son jeune et bel amant d’un soir qui la déteste. Ces deux-là se lancent tellement de piques qu’on se demande comment ils ont pu passer une nuit ensemble. Je trouve leur relation drôle et je suis curieuse de découvrir s’il y a un cœur qui se cache derrière la carapace du top model. Kaori est trop attachée à son ex qu’elle n’arrive pas à oublier. Elle aura une sacré surprise qui va remettre bon nombre d’éléments dans sa vie en question. La peur d’être seule va même amener Koyuki à s’engager dans une relation pas saine et immorale. En somme, chacune de ses femmes, aux personnalités hétéroclites, à travers leurs affaires de cœur compliquées apporte un discours réaliste sur ce que vivent les femmes dans nos sociétés.

Au cœur de l’intimité de ce trio de femmes déjantées et tellement attachantes, Akiko Higashimura nous donne une vision réaliste, sarcastique et très drôle du quotidien au féminin, dans une société qui les jugent constamment. La peur de ne pas rentrer dans le moule et de rater sa vie est bien présente. Les hommes sont également présents mais au second blanc, avec une mention spéciale pour le beau gosse et son franc parler. J’ai adoré!

Djihane.

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