Avis

J’ai beaucoup aimé ce roman. Quelque chose de Tennessee est un titre plein d’humour et de petites leçons de vie. Un véritable feel good qui met de bonne humeur. Le road-trip que Laura va entreprendre avec sa famille, sur les traces de johnny hallyday, va lui permettre de réfléchir sur sa vie. Je ne suis pas fan du chanteur et j’avais peur qu’il prenne trop de place dans cette histoire. Finalement, le fanatisme des parents de Laura est surtout tout mignon et très drôle. J’ai été fascinée par leur obsession pour celui-ci. On se rend compte que les chansons du chanteur ont du sens pour eux parce qu’elles sont liées à de étapes importantes dans leur existence ou à des moments de bonheur. Ce voyage est donc l’occasion pour tout le monde pour se retrouver: d’abord avec soi, ensuite avec les autres. Nous avons même droit à une jolie romance à la sauce amis d’enfance.

On en sait donc pas à quoi s’attendre en commençait ce roman. On est convié au sein de la famille loufoque de laura. Je l’ai trouvée attachante et j’ai été peinée de la voir si abattue après sa rupture. J’ai apprécié l’attention particulière accordée au travail de la psychologie des personnages. Chacun d’eux a une histoire à nous raconter et a une personnalité bien particulière. En somme, chacun d’eux sort du lot. Certains sont même hilarants: pour ne citer qu’un, le grand-père nudiste… qui est adorable et complètement barjot. La famille est au cœur des thématiques les plus importantes. Comment le passé, les blessures et secrets la rendent dysfonctionnelle et comment un voyage plein d’imprévus va lui permettre de se reconstruire. La plume de Jacinthe est entrainante, fluide et pleine de mordant. On n’a pas le temps de s’ennuyer.

Un roman feel good plein d’humour et d’amour. Une histoire sur comment réparer les liens et se réconcilier avec soi-même. Les personnages sont adorables et très attachants. Bienvenue dans le road trip d’une famille loufoque et déjantée. Avec une jolie touche de romance.

Citations

« Je vois que tu crains tellement le jugement des autres que tu ne vis pas avec eux, mais à côté. Tu as si peur de tes propres envies que tu t’oublies. C’est comme si tu avais pris une feuille et que tu t’étais amusée à te gommer. Tu t’es effacée de ta propre vie. Et tu as bien réussi. »

« Personne ne m’avait regardée de cette façon, jusqu’à présent, certains aiment regarder le monde, moi j’aime te regarder, toi. »

Djihane.