Overlord tome 4, les envahisseurs du grand tombeau

Merci aux éditions Ofelbe pour cette lecture.

Titre: Overlord tome 4
Auteur:
Kugane Maruyama
Illustrateur: So-bin
Traductrice: Yoan Giraud
Éditeur:
Ofelbe
Nombre de pages: 560
Catégorie:
Big LN
Parution: 28 mars 2019

Résumé

Alors que le donjon se prépare à passer à la vitesse supérieure, des stipendiés originaires de l’empire de Baharuth partent en mission, avec pour objectif… le Grand Tombeau lui-même.

Avis

Les chroniques: 1. Le Roi mort-vivant – 2. La valkyrie sanglante – 3. Les hommes du royaume 

Avec les tomes 2 et 3 j’ai bien compris le style de l’auteur. Je ne suis donc pas surpris de ne pas suivre le héros Ainz tout au long de ma lecture. Il est certes toujours là pour conclure chaque histoire, exposant son plan et faisant comprendre au lecteur que tout ce qui vient de se passer était prévu, anticipé et sous son contrôle, mais c’est à travers d’autres personnages que l’histoire se déroule. Ainz est incontestablement l’être le plus fort de ce monde, l’auteur a donc pris le parti de ne pas le faire apparaître trop souvent certainement pour ne pas lasser le lecteur.

Cette fois-ci et contrairement aux tomes précédents, nous comprenons tout de suite où l’auteur nous amène. Nous suivons un groupe de stipendiés qui est missionné pour explorer des ruines. Nous avons donc droit au mode de narration habituel, c’est à dire un narrateur omniscient qui nous explique les tenants et aboutissants du mode de fonctionnement des stipendiés, ces anciens aventuriers. Avec en prime des informations personnelles sur les membres de l’équipe, qui à priori ne sert à rien, mais qui seront utiles plus tard. Au delà de ça, nous comprenons immédiatement que ces ruines sont en fait le grand tombeau de Nazarick, l’antre du héros Ainz.

C’est ici que ce quatrième tome diffère des précédents. Nous savons très bien ce qui va se passer, Ainz est présent avec le groupe de stipendiés sous les traits de l’aventurier d’adamantite Momon. Ce qui nous importe donc est de savoir pourquoi Ainz agit ainsi et comment cela va se passer exactement. Cette aventure semble se conclure dans la première partie du livre et j’avoue qu’elle était plaisante à suivre.

Une lecture simple mais efficace. Je dis qu’elle semble se conclure parce qu’avec l’auteur, on ne sait jamais vraiment quand une histoire se termine. Il a le chic de réutiliser sans cesse les éléments qu’il introduit antérieurement.

Mon ressenti sur la seconde partie en revanche fut mitigé. On avait d’un côté les aventures d’Enri, la nouvelle cheffe du village de Carne (Introduite dès le tome 1) et de l’autre une journée à Nazarick avec les différents gardiens.

L’histoire avec Enri au village de Carne était passionnante bien que ponctuée de moments un peu mous. Nous voyons comment s’en sort le village après le passage d’Ainz, comment et pourquoi le bourg est toujours lié au héros. Ajoutons à cela un jeu de temporalité qui donnera forcément le sourire aux lecteurs quand les différentes histoires se superposent pour devenir qu’une.

Cependant, la journée à Nazarick avec les gardiens m’a ennuyé. C’est ce style d’histoire à la japonaise que j’aime le moins. Une journée presque normale sans réel intérêt si ce n’est de voir le fonctionnement de la hiérarchie du grand tombeau. Heureusement cette journée est courte et secondaire. Bien que la dernière page annonce quelque chose d’énorme pour la suite.

Un quatrième tome intéressant et plaisant à lire. J’adore toujours autant.

Fabien S.

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