Avis

L’antidote mortel est le tome 1 d’une duologie. J’ai voulu la découvrir en poche car j’ai lu énormément de retours positifs sur le grand format. Même si j’ai bien aimé ma lecture, dans l’ensemble, j’avoue que je n’ai pas été totalement séduite. D’un côté, Cassandre Lambert a une jolie plume, fluide et qui m’a finalement donné envie de lire la suite de la série. L’univers de fantasy était également intéressant à suivre. D’un autre côté, je regrette qu’il faille attendre la seconde partie du titre (même un peu plus que la moitié du livre) pour que ça démarre réellement. On suit trois personnages différents et les longueurs résident dans les parties où ils sont seuls, au début de leurs quêtes respectives. Le récit atteint son réel potentiel lorsqu’ils sont réunis et quand ils arrivent à un certain lieu où les rebondissements vont s’enchainer. C’est donc la dernière partie qui m’a permis l’immersion que j’attendais depuis le début. La fin a attisée ma curiosité pour que je me pose des question sur qui pourrait survenir dans le tome 2.

Du côté des personnages, entre Jadis, le paysan qui doit apporter une fiole mystérieuse à la reine malade. Whisper, la princesse qui s’enfuit de son confort pour connaitre enfin la liberté dont elle a toujours rêvée et Eden, l’orpheline qui a échafaudée un plan de vengeance, certaines de leurs actions peuvent être prévisibles. Je ne me suis pas vraiment attachée à Jadis et à Whisper que j’ai trouvés un poil niais. Contrairement à Eden qui était la plus badass du trio. Des antagonistes redoutables leurs mettront les battons dans les roues, d’autant plus, que le monde imaginé par l’autrice est sans merci. Celle-ci ne ménage pas du tout nos protagonistes.

En somme, j’ai bien aimé l’univers de fantasy de l’antidote mortel: un monde cruel, avec de la magie et la loi du plus fort. La dernière partie qui enchaine les rebondissements m’a donné envie de lire la suite. Je regrette néanmoins les longueurs du début et le temps qu’il m’a fallu pour m’immerger dans cette lecture. Deux des trois héros sont naïfs contrairement à Eden qui est là pour les secouer.

Djihane.