Avis

J’avais adoré The love Hypothesis et j’avais hâte de me replonger dans une nouvelle comédie romantique d’Ali Hazelwood. Elle ne m’a pas autant plu que la précédente parce que le récit prend du temps avant de vraiment démarrer et j’ai trouvé la relaxation entre les deux héros moins intense. Cela reste, néanmoins, une jolie lecture rafraichissante que j’ai beaucoup aimée. Il n’y a pas que la romance qui est mise en avant d’ailleurs. L’autrice profite de son histoire pour parler du sexisme généralisé et des discriminations que subissent les femmes dans le monde universitaire et de la recherche, plus particulièrement. Le contexte me plait toujours et le ton aussi. L’humour de l’autrice est tout doux. Elle a beau utiliser la même recette que pour son précédent roman, cela marche assez bien pour qu’on soit séduit par les quiproquos et autres maladresses de nos personnages.

L’histoire est donc mignonne et nous permet de passer un bon moment. C’est possible grâce à la pétillante Bee et au grognon et séduisant Levi. Notre héroïne est persuadée que Levi la déteste depuis la fac et qu’il veut saboter le projet qu’ils s’apprêtent à commencer ensemble. Après quelques années de séparation, ces deux-là semblent s’entendre comme un chat et une souris. L’autrice leur réserve bien évidemment de sacrées mésaventure pour pimenter leur relation et des scènes bien hot. Tout est une question d’apparence! La romance slow-burn était trop lente pour moi au début, c’est pour cela que j’ai préféré la seconde partie du récit.

En somme, j’ai beaucoup aimé cette jolie comédie romantique et Ali Hazelwood est une autrice dont je vais suivre les publications avec attention. Love on the Brain est une lecture qui donne du baume au cœur, avec une romance slow burn qui prend certes son temps avant de vraiment démarrer mais l’autrice aime pimenter ses romans avec du suspense qui laisse nos personnage s’enchevetrer dans des intrigues presque impossibles à démêler. D’autant plus que ses héros sont toujours uniques.

Djihane.