À nos fleurs éternelles, tome 1

Je remercie les éditions Akata pour cette lecture.

Titre: À nos fleurs éternelles, tome 1
Auteur:
Narumi Shigematsu
Traductrice: Alexandre Goy
Éditeur: Akata
Nombre de pages: 192
Catégorie: 
Shôjo
Parution :
12/11/2020

Résumé

Japon, XIVe siècle, époque Muromachi. Le petit Oniyasha est roturier. Vivant aux côtés de son père, il joue volontiers des rôles au sein de la petite troupe de théâtre populaire de ce dernier. Mais lorsqu’à l’âge de treize ans, lors d’une de ses représentations, le shogun Ashikaga tombe en amour pour son art, son destin va basculer… Elevé à un rang supérieur de noblesse, il deviendra par la suite celui qu’on appelle Zeami, le créateur du théâtre nô. Suivez le destin hors norme d’un artiste qui a révolutionné le monde du théâtre.

Avis

En plus des habituelles shôjos contemporains, les éditions Akata nous ont gâtés cette année en nous proposant des romances qui se passent dans des univers de science-fiction (Nos temps contraires), de fantasy (Les Chroniques d’Azfaréo) et maintenant historique. Un premier tome signé par la mankaka de Running Girl. Cette série comportera deux tomes.

À nos fleurs éternelles nous plonge en plein Japon du XIVème siècle à l’époque Muromachi. Nous y faisons la connaissance d’une petite troupe de théâtre où évolue, Oniyasha, 12 ans. Il effectue des chants et des danses qui n’ont pas manqué de séduire le shogun Ashikaga, 17 ans. Ce qui permettra au petit garçon d’être convié à faire partie de sa cour. Le statut de roturier d’Oniyasha va lui valoir le mépris des nobles et une vive jalousie face à l’intérêt que lui porte le shogun.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome même s’il m’a fallu du temps pour m’adapter à l’univers au début de ma lecture. Ce qui m’amène à parler du seul bémol que j’émets concernant ce manga: j’ai trouvé que le langage employé n’était pas toujours adapté à l’époque. Il y avait des passages où j’aurais aimé retrouver un langage un peu plus soutenu. Ce souci mis à part, après quelques pages, je me suis laissée entrainer par la relation entre Oniyasha et Ashikaga. Le petit garçon va apporter au shogun une parenthèse de liberté qu’il n’osait même pas rêver. Leur attachement était étrange et intriguant. Je me demande comment Narumi Shigematsu va le faire évoluer.

Ce premier tome introduit donc les bases de l’histoire et nous fait découvrir les principaux protagonistes. J’ai ressenti beaucoup de tendresse envers Oniyasha. J’ai eu de la peine pour lui car il se faisait souvent traiter de singe car il était pauvre et n’avait pas d’instruction. Il était très naïf et on ne peut qu’être touché par l’attachement si innocent qu’il a pour Ashikaga. Il était à la recherche perpétuelle de son attention. Le Shogun quand à lui, je le voyais comme un enfant qui devait endosser un rôle un peu trop lourd à porter pour ses frêles épaules. Avec Oniyasha, il pouvait enfin être l’enfant qu’il est.

Un premier tome intéressant qui introduit un shôjo historique qui vous fait voyager dans le Japon du XIVème siècle, sa culture et ses traditions. Une attention particulière est portée à l’art de l’époque et comment il pouvait se mêler à la politique. Nos deux héros sont issus de deux milieux très différents ce qui ne les empêche pas de tomber amoureux. J’ai donc beaucoup aimé ce titre!

Djihane S.

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