Avis

J’avais eu un gros coup de cœur pour Les étoiles brillent plus fort en hiver de Sophie Jomain et j’avais donc hâte de lire son nouveau roman qui se passe durant la période des fêtes de fin d’année. Nous avons droit, cette fois-ci, à un cadre particulier. Plus de neige mais du soleil car l’auteure nous embraque dans les Caraïbes, à Saint-Barthélemy. Nous y faisons la connaissance de Rosalie Ernst qui a quitté la France pour fuir une peine de cœur et elle travaille désormais pour une agence immobilière de luxe avec un tyran comme patronne. Son premier Noël loin de la neige et de sa famille, va lui permettre des rencontres surprenantes qui vont changer sa vie.

J’ai encore une fois adoré ma lecture. J’aime l’humour omniprésent de Sophie Jomain, ce genre d’humour qui nous fait sourire et qui réchauffe notre cœur et nous donne envie de nous emmitoufler et nous mettre sous la couette pour la laisser nous embarquer dans son univers plein de tendresse et de magie. Vous l’avez compris, l’histoire est entrainante, rafraichissante et drôle. La plume de l’auteure est magnifique et fluide à lire. Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige est un véritable page-turner que j’ai dévoré d’une traite.

Notre héroïne va vivre des situations rocambolesques et rencontrer des personnages bien loufoques comme la famille Claus. J’ai bien évidemment adoré Rosalie: pétillante, hautement attachante et altruiste. J’ai trouvé attendrissante et touchante la relation qu’elle va nouer avec cet adolescent qu’elle rencontre par hasard et dont elle va découvrir l’histoire familiale tourmentée. J’ai également beaucoup apprécié les protagonistes masculins du roman, en particulier un et j’ai tellement aimé le fait que l’auteure se joue de nous et des apparences qui sont souvent trompeuses. Mais je ne vous en dit pas plus.

Une excellente galerie de personnages bien travaillés et hautement attachants, une histoire palpitante qui ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer et un cadre qui nous fait voyager. Un roman qui réchauffe notre cœur en nous faisant autant rire que pleurer. J’ai adoré.

Djihane S.