Je remercie les éditions Sabran pour cette lecture.
Titre: Cœur de sorcière
Auteur: Genevieve Gornichec
Traducteur: Benjamin Kuntzer
Éditeur: Sabran
Parution : 04/05/2023
Catégorie: Fantasy
Nombre de pages: 384
Résumé
Les hommes meurent. Les dieux meurent. Elle survit ! Le destin d’une sorcière, d’une femme, d’une mère face aux dieux. Angrboda est une sorcière condamnée à l’anéantissement pour avoir refusé de partager tous ses secrets avec Odin, le roi des dieux nordiques. Transpercée et brulée vive à 3 reprises, elle parviendra à échapper à la mort, perdant sa mémoire et son cœur au passage. Ce n’est que le début d’une histoire plus troublante : Angrboda tombe amoureuse de celui qui lui rendra son cœur… Loki, dieu ô combien célèbre pour la discorde qu’il sème sur son passage. Voilà qui ne promet pas à Angrboda une vie paisible. Tour à tour mère de trois enfants terribles promis à un destin apocalyptique, Hel, déesse des morts, Fenrir, le loup craint par les dieux eux-mêmes, et Jörmungand, un serpent géant, Angrboda peut néanmoins compter sur son amie Skadi, la déesse de la chasse. Mais c’est oublier Odin qui veut retrouver Angrboda et lui arracher ses derniers secrets, quitte à déclencher le Ragnarök, la dernière guerre totale entre dieux, géants, créatures fantastiques qui détruira le monde.
Avis
J’ai été attirée par cette première publication des éditions Sabran qui nous plonge au cœur de la mythologie nordique. Je pense que ma chronique sera courte car, même si j’ai essayé de m’accrocher jusqu’au bout, je suis passée à côté de cette lecture. J’avais commencé par être déconcertée par le fait que le roman soit découpé en trois parties, sans chapitres. Vous me direz que ce n’est pas bien sorcier. Ce qui a fait que je n’ai pas été séduite par ce texte est la plume bien particulière de Genevieve Gornichec. Je n’oserai pas dénigrer sa qualité littéraire mais je n’ai pas réussi à y adhérer. J’étais dans l’attente qu’il se passe quelque chose. J’ai trouvé le rythme trop lent. Il s’accélère un poil dans la dernière partie, cela dit, le style est assez contemplatif. Des longueurs et aussi des personnages auxquels je n’ai pas vraiment pas réussi à m’attacher.
De la distance, c’est ce que j’ai ressenti en lisant Cœur de sorcière. Pour ne pas l’abandonner, j’ai lu très rapidement les dernières pages. Je pense que le roman peut tout de même plaire aux lecteurs fans de mythologie, notamment celle autour d’Odin et de Loki. Ce dernier est très différent de la conception que j’avais du protagoniste.
En somme, c’est une lecture qui ne va pas me marquer. Je suis tout de même contente d’avoir découvert le mythe d’Angrboda sur lequel je me suis renseignée. J’avoue que je ne connaissais pas. Dommage!
Djihane.
Les instants volés à la vie 